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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 06:28

2A.jpg- Mije, sais-tu ce que c'est qu'un service?

- Oui, c'est l'aide accordée gratuitement par une entreprise à quelqu'un

- C'était autrefois, çà. Aujourd'hui c'est le moyen pour une entreprise ou une administration de tirer un avantage camouflé en avantage (futur) pour une  clientèle aisée  (on dit enfumé quand il s’agit d’une entreprise pharmaceutique). Un service n’est plus jamais gratuit aujourd’hui. EX. Quand la banque ou la SNCF ou Véolia disent : Nous avns de nouveaux services à vous proposer, méfiez-vous en comme de la peste - ou du choléra.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 06:26

 

A.jpgMije a un compagnon qui n’est pas tout à fait son compagnon. C’est un chat gris tout gris. Quand il est arrivé il y a huit mois il avait le poil rêche et la queue comme une queue de rat, sans poil. N’y touchez pas, disait-on partout, c’est un chat malade, il va crever. Pendant six mois il a partagé la nourriture des hérissons pêle-mêle avec les pies,  les merles, les petits oiseaux, les écureuils. Il avait un collier mais filait dès qu’on approchait. Un vrai chat sauvage. Et puis, sa queue s’est remplumée (pardon, rempoilée !) il a grossi, il est venu se faire caresser mais Mije n’aime pas trop le trouver dans le jardin : c’est un beau chat, mi-angora, avec un collier mais pas de nom. Pas de maître non plus. Un anar qui devient encombrant. Crois-tu qu’ils vont finir par faire ami-ami ?

 

photo de Régine Rosenthal

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 06:11

1-copie-6.jpgJ'ai jeté un coup d'oeil sur le manuscrit de mon maître. Son livre doit sortir fin octobre. C'est curieux comme il aime l'eau. Après le canal du midi, l'estuaire, le canal latéral à la Garonne il a encore trouvé le moyen d'écrire sur le fleuve. Comme les rats crevés qui suivent le fil de l'eau.

-

Gustave Nadaud rêvait:

« Si la Garonne avait voulu…»

Mais la Garonne, comme tous les fleuves, a dû se plier aux impératifs topographiques : hauteurs des sources, superficie des bassins de réception, thalwegs, ruptures de pentes, bassins versants, terrasses, plaines alluviales et zones d’épandages… d’où naissent les courants , les tourbillons et les dépôts. On l’a dite « terrible ». Elle est en perpétuelle évolution, en constructions, démolitions et replâtrages permanents.

Un fleuve est défini par une carte d’identité portant son lieu de naissance (la source) sa longueur, la superficie de son bassin versant et son comportement (régime, débits, étiages et crues). En vertu de quoi elle va, de son cours sinuant de seuils en souilles jusqu’à la formation d’un long et large estuaire.

La source ? Les géographes n’en donnent généralement qu’une par fleuve: le Gerbier des Joncs pour la Loire, le plateau de Langres pour la Seine, le Val d’Aran par la Garonne. Chacune en régions assez vastes pour comprendre plusieurs sources, rigoles ou rus convergents, débordements de mares ou de lacs, suintements de terre gorgées d’eau, nappes d’eau issues de la fonte de neige. Et puis, quelle est la vraie source : le point le plus élevé d’où jaillit l’eau ? Le point d’écoulement le plus éloigné de la mer ? Le ru le plus puissant d’entre les rus convergents ? La désignation de la source est plus mythique que réelle. Bien des sources furent divinisées aux époques romaines et gauloises...

La Garonne a marqué sa différence dès qu’elle est sortie de terre. Sa source a donné lieu à polémique et la science s’en est mêlée. C’est qu’à peu de distance de l’Esera qui s’écoule vers  l’Ebre, les eaux des glaciers pendus aux flancs de l’Aneto, des Barrancs et de la Maladetta s’engouffrent dans le gouffre karstique de « Forau de Aigualluts » rebaptisé Trou de Toro. Où vont-elles ? Ramon de Carbonières y vit dès 1791 une source de la Garonne sans pouvoir l’affirmer ; Émile Belloc le niait en 1900, sans pouvoir l’infirmer. Norbert Casteret les a départagés en 1931 en versant dans le trou du Toro six barils de fluorescéine dont la couleur s’est retrouvée… du côté français, dans une résurgence sortant de l’ « uell de Joeu » (l’œil de Jupiter). Cela ne faisait pas l’affaire de Aranais qui plaçaient cette source chez eux comme étant la plus lointaine, au Pla des Berets.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 05:56

-   

1.jpg

 

       Autrefois quand on te disait fais ceci, fais cela,  ne dis pas ceci, ne dis pas cela, prends ceci, achète des emprunts russes etc. c’étaient des mensonges destinés à te placer sous la coupe des autres qui faisaient à leur guise

 

- Et maintenant ?

- C’est pareil mais ce sont des mensonges à la mode

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 09:55

- Gas3.jpgpillage, fraude et abus sont les deux mamelles de la France

- Je crois plutôt qu'il y en a trois ici

- Oh, tu sais, les mamelles des vaches à lait sont innombrables.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 06:50

-        Mitge-chatte-Isabelle-AF 8825  Mije est sortie seule ce matin

-          Comment va-t-elle ?

-          Bien. Elle a fait la folle pendant trois heures

-          Comment est-elle rentrée ?

-          Par la porte pour sortir tout aussitôt par la fenêtre.

-          Elle n’est pas rentrée du tout ?

-          Si, après s’être bien fatiguée : elle s’est couchée en travers du paillasson.

-          Qu’a-t-elle dit du gris ?

-          Elle n’aime pas trop. Elle se demandait ce que c’était que ce SDF qui occupait l’espace.

-          Ils se sont battus ?

-          Non mais l’autre a l’habitude d’être chassé : il est parti

-          Définitivement ?

-          Non, rassurez-vous, il est revenu .

 

Photograzphie Régine Rosenthal

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 06:39

 

 

Il y a près de chez nous, tout au bout d’un de ces vieux chemin de la lande qui ne conduisent nulle part, une très vieille chapelle debout comme en prière loin du monde et du bruit. Elle se trouvait autrefois sur la route des pèlerins qui s’en allaient, coquille au chapeau, bâton au poing, prier Monsieur saint Jacques à Compostelle[1]. Ce n’était pas n’importe quelle chapelle puisqu’elle ouvrait les chemins de la lande qui sont, come chacun sait, tellement effrayants pour des étrangers venus du nord.

« Quand nous fûmes dedans la lande

Tout étonnés

Eûmes de l’eau jusqu’à mi-jambe

De tous côtés… »

L’église de Vieux-Lugo[2] et le terre-plein qui la précèdent étaient en quelque sorte la rampe de lancement de ces visiteurs d’un autre monde – sinon d’un autre âge – que la foi propulsait par delà les montagnes. Quand venait l’hiver, ils partaient après avoir dormi,prié et, je le suppose, dansé aux bords de l’Eyre[3] avec les fées, pour ne plus voir, pendant des jours et de  jours, que le lien ténu de la « levade[4] » entre les « lagües[5] » et des archipels de molinies[6].

Quand le village de Lugo a déserté les bords de l’Eyre , ce fut comme si les habitants avaient fui un cataclysme, abandonnant jusqu’à l’église dont ils attendaient peut-être la Rédemption. Les gans instruits parlent d’inondations de la Leyre ou de brouillards persistants. Tout ce que l’on sait, c’est qu’un beau jour les fées de la rivière ont isolé la nef, son chevet et la petite pièce annexe, en l’entourant d’un marais avant de tirer sur elle un double rideau de brumes et de moustiques. C’est alors que les habitants sont partis. Exactement comme pour la Belle au bois dormant.

On avait tout vu dans la lande : des villages envahis par le lac à Sanguinet, d’autres fuyant devant les sables comme à Lège[7], mais jamais, au grand jamais, on n’avait eu connaissance de populations entières parties sur la pointe des pieds pour ne pas éveiller des pierres qui dormaient.

Quand l’église s’est fermée au monde, il n’y avait pratiquement plus de pèlerins. C’est pourquoi certains croient à un crime que les génies de l’Eyre ont voulu punir, les autres, à des trésors qui auraient été enfouis là et gardés hors du temps et des tentations. Certains parlent d’une fée qui se serait jointe aux pèlerins et qui aurait trouvé l’église si belle qu’elle aurait voulu la garder pour elle seule ou d’un enfant abandonné que Saint Quitterie[8] aurait prise dans ses bras pour l’élever loin du monde et du bruit. Le plus grand nombre – sans doute parce que les histoires d’amour sont intemporelles – disent encore qu’un jour de grande chaleur, un de ces jours de la lande où tout est maléfique, un jeune et beau prince a inspiré un amour inhabituel à l’une des fées de la rivière qui l’aurait enfermé dans cette église afin de la garder toujours à ses côtés.

Le privilège des conteurs est de pourvoir tout dire, mais il ne faut qu’il en abuse. Je me contenterai donc de rapporter les faits, n’ayant pu savoir par témoignage ni par ouï-dire pourquoi cette église s’est entourée de silence hormis les vrombissements des moustiques.

La Belle a bois dormant a dormi cent ans mais les années de la lande sont interminables comme la pluie quand elle y tombe. L’église a dormi deux ou trois cents ans, peut-être plus et les habitants de Lugos (qui a pris la place de Vieux-Lugo) ont oublié la vieille église qu’ils ont remplacée depuis longtemps.

Le mystère n’est pas « qu’il crût autour de l’église, comme dit Perrault du château de la Belle, une si grande quantité de grands arbres et de petits, de ronces et d’épines entrelacées les unes dans les autres » mais quelqu’un fût à même d’apercevoir quelques siècle plus tard le haut du clocher par dessus les arbres. Plutôt que des visiteurs s’y frayant un chemin à la machette comme dans la jungle, fait inhabituel dans la lande, j’y vois de jeunes enfants intrigués par les moustiques et les buissons de plus en plus serrés. Dominant la peur et se tenant par la main malgré ls égratignures, ils sont allés jusqu’aux vieux murs cachés par les ronces.

-         « Une chaumière ! dit Juliette

-         Un château dit son Roméo plus proche de Robin des bois  que d’un amoureux transi, avec plein de lianes pour nous lancer à l’attaque »

Ils furent enthousiasmés quand apparurent les fresques[9].

«   Une vraie armée, dit le garçon qui ne songeait que coups et bosses.

C’était une armée, en effet, une armée de pèlerins qu’un peintre d’autrefois a figés sur les murs de l’église.

Juliette et son compagnon n’ont rien dit de leur découverte parce qu’ils voulaient garder pour eux ce cadeau des fées de la Leyre. Mais quand la forêt s’est ouverte une fois, elle ne se referme plus. Des gens sont venus, qui ont dit ce qu’ils ont trouvé au fond des bois. Des visiteurs sont venus. L’église s’est ébrouée mais ne s’est jamais tout à fait réveillée

Il m’a semblé, à la voir luire sous la torche qui brûlait en bout de bancs, à voir trembler les images incertaines des fresques à la lueur des bougies,  que l’armée des pèlerins s’était remise à marcher. Furieux de n’avoir pas su garder le secret de ces lieux qui leur avaient été confiés, les moustiques livrent chaque soir, un combat devenu inutile.. 

 

 

 

 



[1] Saint Jacques de Compostelle fut, en Galice, sur la côte nord-ouest de l’Espagne, l’un des grands pèlerinages du monyen-Âge.

[2] Ancien village à proximité de Mons qui fut, aux portes de Belin, l’hôpital, le refuge, l’abri des pèlerins en route vers Compostelle

[3]    Rivière majeure de la lande qui – pareille au Nil – commence par deux Eyres et se termine par un delta dans une méditerranée nommée Bassin d’Arcachon

[4] chemin légèrement surélevé

[5] petits étangs (lagunes) qu’on trouvait engrand nombre autrefois dans la lande.

[6] Molinie bleue dite « aouguitche » poussant en touffes épaisses et qui sont visibles, l’hiver, quand la lande es couverte d’eau.

[7] Village du nord du Bassin qui a si bien résisté aux sables qu’il s’est emparé de toute la presqu’île.

[8] sainte landaise qui fut décapitée par son fiancé arien imposé par son père et  qu’elle ne voulait pas. Décapitée, elle a porté elle-même sa tête sur l’autel d’Aire sru Adour.

[9] Aujourd’hui presque effacées

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 10:10

La palombière[1]

 

Quand un homme regarde en l’air, en Gironde, c’est qu’il attend les palombes. Ce qu’y voyait le simplet du village était hors de vue des habitants pourtant habitués à circuler le nez en l’air. Il souriait, même quand il n’y avait pas de palombes. C’est pour cela qu’on l’appelait « lou pec » tout simplement.

Il marchait déjà comme çà quand il était petit et ses parents disaient d’un air entendu que cet enfant finirait par « se casser la gueule ». Ce qui aurait dû être l’évidence même. Mais il y a toujours un Bon Dieu pour les rêveurs. « Lou pec » prétendait que c’était la Sainte Vierge  qui le guidait mais les gens sensés et les bons chasseurs ne croient pas aux apparitions. Ils laissaient dire et n’en pensaient pas moins.

Ils le pensaient d’autant plus que « lou pec » n’avait pas son pareil pour sentir venir un vol de palombes deux jours avant qu’elles arrivent. C’était un cas. Le village entier le considérait comme un héros local.- un peu comme un demi de mêlée de rugby.

Son père lui avait légué une de ces palombières de Médoc à nacelle tressée de brande à balai[2], aérienne à souhait, bien calée à la naissance de la grande branche d’un chêne. On y accédait par un pitey comme autrefois mais une fois là-haut là haut on dominait le pays et l’on n’avait plus qu’à attendre qu’elles passent.

Il s’y installait deux fois par an[3] : une fois pour les tourterelles, une autre pour les palombes. Ces palombières n’ont rien à voir avec le système des chambres et de tranchées qui en font des pièges au sol où l’on utilise le filet. Ici, avec quelques appeaux dans les branches et un bon chien qui rapporte,  le ciel derrière la tête et les oiseaux devant, c’est la paradis assuré.

« Lou pec[4] » vivait du produit de ses chasses en saison et de l’hospitalité du village en dehors. On allait tout de même pas perdre quelqu’un qui avait le don. Même s’il ne disait rien, on n’avait qu’à calquer son comportement sur celui du bénêt. Cela a duré des années. Cela aurait pu durer toute une vie s’il n’y avait eu la trahison.

« Lou pec » a dit un jour comme çà que la Dame ne voulait plus qu’on touche à ses palombes. Habitués à ne jamais tenir compte de ses paroles, les habitants du village continuèrent à espionner son comportement. D’autant plus qu’il continuait à monter à la palombière. Même en dehors des vols.

Au début, cela les étonnait : « le passage était-il prévu plus tôt cette année ?  Le temps avait-il été déréglé, avec toutes ces centrales atomiques ? Ils supputèrent les impossibilités : « Il faudrait que les glands poussent. Le maïs n’est pas suffisamment mûr… » Ils en vinrent même à douter « du pec » lui même : « Aurait-il perdu le don ? Avait-il encore toute sa raison… », ce qui était un comble s’agissant d’un garçon aussi simplet qu’il l’était. Ils pensaient à tout sauf à croire ce qu’il avait annoncé lui-même, que « la Dame ne voulait plus ».

On le crut même gagné par les écologistes, payé par Dugrain-Dubourg lui même. Que sais-je ? Et puis, un jour. C’était un jour de mai assez frais, à l’heure où l’aube fait briller la gelée ; les habitants du village n’en crurent pas leurs yeux : la palombière du « pec », ce n’était pas une nacelle, c’était une volière. Des tourterelles, il y en avait partout sur le chêne. Elles roucoulaient à qui mieux mieux, elles « se » tortillaient de la tête, lissaient leurs plumes, se grattaient sous l’aile et se couvaient des yeux, pareilles aux petits oiseaux du grand Saint François d’Assise.

On courut chez « lou pec ». Point de « pec ». On le crut au café. Le café était vide. On se portait en troupe à l’église où il servait de bedeau quelquefois. Le curé ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours. Il se passait quelque chose de grave, c’est certain. Mais quoi ?

Deux hommes des plus hardis montèrent au « pitey »  Ce qu’ils virent faillit les faire tomber à la renverse à se rompre les cervicales. Tout au fond de la nacelle il y a avait « lou pec » plus « pec » que jamais. À côté de lui il y avait…une dame, la plus belle des « daounes[5] » qu’un cassaïre ait jamais vuers dans la lande, même quand il avait bu un bon coup de grappe. Des yeux de feu. Une chevelure de lumière, longue à lui couvrir le croupion.

Ils étaient certains d’une chose, c’est qu’ils ne l’avaient jamais vue, parce qu’une fille pareille, çà ne s’oublie pas.

Lourds de cette découverte, ils dévalèrent vite fait et quatre à quatre le pitey pour en répandre la nouvelle. À peine eurent-ils touché terre que les tourterelles s’envolèrent toutes ensemble dans un grand bruissement d’ailes Et quand ils remontèrent pour porter au ravi le « tourin[6] » qu’on donne habituellement aux jeunes mariés, il n’y avait plus personne dans la palombière, ni le « pec » ni la dame. Personne ne les a revus. Jamais. On dit que les tourterelles ne sont pas revenues non plus parce que dans ce village où des hommes trop indiscrets n’ont pas su laisser tranquille un garçon simplet ravi d’avoir trouvé au fond de sa palombière une belle dame, la plus belle qu’on ait jamais vue en ce coin de Médoc où sont venues pourtant tant de belles étrangères.



[1] La palombière de chez nous, c’est une nacelle de brande (grande bruyère) posée sur quatre longs piquets formés de jeunes pins.

[2] Tiges de grande bruy-re, bruy-re à pipe et à fourneaux, calluna.

[3] Les  palombes passent à l’automne et les tourterelles se chassent en mai.

[4] Le fou, le simplet

[5] dames

[6] la soupe qu’on sert au lit, à minuit, aux mariés du jour.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 09:28

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-         Tu as vu, il y a des Russes qui ont acheté des maisons à Arcachon pour les louer

-         Ce sont de nouveaux riches ?

-         Non, les riches de toujours

-         Ils n’ont pas été boyards

-         Je ne le pense pas, communistes tout au plus

-         Mais un communiste ça partage

-         Pas les cadres, ni les politiques. C’est eux la nouvelle internationale.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 09:14

110 0236- Six heures : Mije est dans la chambre. Six heures dix : plus de Mije

- Où était-elle?

- Elle a sauté du balcon

- C'est haut?

- Six mètres mais il y a un empierrage en dessous

- Vous l'avez trouvée?

- Oui, courant comme une folle dans tous les sens

- Et vous l'avez attrapée?

- Oh non, mais seux heures après elle est rentrée tranquillement, a trouvé une boîte d'"irrésistibles" au saumon, l'a ouverte, a déchiré le papier, l'a renversée et commençait à manger ces croquettes "irrésuistibles"

- Elle a fini?

- Tu ne cxrois pas que j'almlais la laisser faire après sa fugue!

 

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