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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 06:51

Mon chat se demande pourquoi il y a des chats dans les cimetières et pas dans les églises.

-         Ils sont pas pieux les chats ?

-         Pas plus que quiconque mais on ne les laisse pas rentrer dans les églises, même en peinture, même pas sur un vitrail.

-         Pourquoi ?

-         À cause des oiseaux.

-         Quels oiseaux ?

-         La colombe qui a annoncé la fin du déluge et les petits oiseaux de saint François d’Assise. À cause du chien aussi.

-         Quel chien ?

-         Celui qui accompagne Saint Roch.

-         Il n’y avait même pas de chat dans l’arche de Noé. Il a fallu que le vieux patriarche le tire de la truffe du lion pour limiter la prolifération des souris.

-         Les hommes sont oublieux : sans les chats, les souris auraient envahi l’arche, la nef aurait coulé. Pas d’humain, pas d’animaux, la terre transformée en un désert. Et ils disent les chats diaboliques.

-         Pourquoi diaboliques?

-         Parce qu’ils ont fréquenté les sorcières, les voyantes, les cartomanciennes.

-         Les hommes n’aiment pas qu’on fréquente n’importe qui et ils se disent tolérants après ça.

-         Et puis les chats préfèrent les cimetières.

-         Pourquoi les cimetières?

-         Ils s’y promènent entre les tombes, ils dorment sur les pierres tombales pour réchauffer de vieux maîtres qui sont partis trop tôt ou ceux qui auraient pu être leurs maîtres autrefois. Ils aiment le calme, l’ombre et le repos des cimetières. Même les vivants y parlent à voix basse.

-         Parce qu’ils ont peur de réveiller les morts et d’avoir à leur rendre des comptes ?

-         Peut-être.

-         Dans le silence des cimetières, les chats veillent. Heureusement qu’il y a des écrivains pour leur rendre justice : « Vêtus des dépouilles des dieux, ils déambulent dans le Temps avec les ongles de l’Esprit » (J.D.)
Photographies de Jean Nogrady et de Régine Rosenthal

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 17:32
Est-il SDF? Mon chat l'a recueilli pour qu'il pose un instant ses pieds fatigués, sa peau hérissée, près d'une gamelle à deux partagée  ¨















Par Hélène Durand
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 07:01

Mon chat, soucieux des éudes du petit, l'interroge à son retour de l'école.
-
         Qu’as-tu fait à l’école ce matin ?

-         J’ai travaillé avec un paramètre bondissant dans un espace pédagogique restreint.

-         Un paramètre bondissant dans un espace pédagogique restreint ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia ?

-         C’est la maîtresse qui l’a dit : « ce matin, nous allons travailler avec un paramètre bondissant…

-         Oui j’ai compris mais qu’est-ce que ça veut dire ?

-         Je ne sais pas mais on a joué au ballon dans la cour de récréation.

-         Ah bon. Nous aussi, nous avons fait ça autrefois.

-         Après, on est rentré en classe.

-         Et vous avez recopié la phrase que la maîtresse avait écrite au tableau

-         C’est du passé, ça, on a rempli une fiche

-         Tu n’as pas de cahier ?

-         Non, nous travaillons par fiches, c’est plus moderne

-         Mais tu vas les perdre tes fiches !

-         Non on les agrafe

-         Et comment tu appelles ça, des fiches agrafées

-         Un paquet de fiches

-         Parce que tu les a utilisées mais si on les agrafait avant d’écrire

-         Ce serait un cahier

-         Quelle différence fais-tu entre un cahier et des fiches agrafées ?

-         L’un c’est écrit avant, l’autre c’est écrit après.

-         Vous n’avez pas lu, vous n’avez pas compté ?

-         Pour lire, on attend l’ordinateur

-         Et pour compter, vous attendez les bûchettes ?

-         Non, les bûchette, c’est sale, on pourrait les sucer. Nous comptons sur les doigts

-         Mais tu n’as que dix doigts.

-         Ça  suffit pour ce qu’on a à faire.

-         Tu ne mets jamais les doigts à la bouche ?

-         Si, l’index pour réfléchir et le majeur pour rêver.

-         Et pour lire ?

-         On attend les ordinateurs. C’est le b-a ba de la pédagogie.

-         Le matériel pédagogique est toujours en retard d’une génération, à ce que je vois.

-         Tu me prêteras le tien, dis, pour les devoirs du soir ?

-         Et tes leçons, quand est-ce que tu les apprendra ?

-         On n’a pas besoin de les apprendre, on n’a qu’à lire les textos que les copains nous passent depuis leurs téléphones portables.

-         De mon temps les copains soufflaient.

-         Mais les souffleurs, ça n’existe plus, même au théâtre où on a supprimé leur trou. Le téléphone portable est en train de révolutionner les cours.

-         Vous n’écoutez jamais ?

-         Si, le portable, s’il vibre. Il paraît même qu’on va faire une sonnerie que les adultes ne pourront pas entendre.

-         Nous vivons vraiment un époque moderne.

 

 Photographies d'Hélène Durand, Régine Rosenthal et Cristelle Daniel

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 06:44

-Tu m’as dit qu’on marche sur la tête ici-bas, que veux-tu dire ?

- Que le monde est fou comme dit Nicolas Hulot.

-         Ce n’est pas le monde qui est fou, ce sont les hommes et ceux qui le disent en tout premier lieu, surtout les intégristes.

-         Quels intégristes ?

-         Ceux qui (intégristes ou ayatollahs ou puristes ou « commandaïres » comme on dit chez nous) – font tout le contraire de ce qu’ils recommandent. C’est Marianne qui le dit en parlant des religions.

-         Pourquoi s’arrêter aux faux culs de la religion. Il y a de vrais culs partout.

-         Où çà ?

-         Dans tous les milieux, chez les conseilleurs et les militants, les pleins d’idées pour les autres, dans les medias, pour commencer qui pestent contre le réchauffement de l’atmosphère mais appellent à consommer toujours plus.

-         Même dans les pays du sud ?

-         Bien sûr que les modes de vie des pays du sud en prenant modèle sur ce qu’ils croient être les nôtres vont accélérer le réchauffement de la planète

-         Que faut-il faire ?

-         Il faut que nous vivions comme eux

-         Sacré progrès que tu nous conseilles là

-         Ce n’est pas du progrès, c’est le la logique.

-         Comment ça ?

-         Si ce sont les voitures qui font du CO2 il faut limiter le nombre de voitures, si les 4X4 sont des plus polluants, il faut supprimer les 4X4, si ce sont les vols aériens qui brûlent le kérosène, il faut limiter les déplacements aériens au strict minimum, si c’est la clim…

-         Il faut supprimer les pays du sud

-         C’est injuste ce que tu dis là. Ils on,t le droit de vivre, eux aussi.

-         Mais c’est injuste de dire qu’on veut tout et son contraire, vouloir soigner la planète et continuer à vouloir le confort pour soi. Conseiller les autres et se réjouir de tout avoir, de tout vouloir, de tout pouvoir continuer comme avant.

-         Avant quoi ?

-         Le déluge.

-         Je ne fais plus de soldats de plomb avec les restes de vieux tuyaux, je ne fais plus griller mon pain sur une plaque d’amiante, je ne repasse plus mon linge sur une housse « amiantex », j’ai enlevé les tuyaux de plomb dans la maison, les couches protectrices d’amiante sous mon toit, remplacé partout les plaques d’éverite. Je vivrai vieux puisque j’ai supprimé tous les facteurs de risques de chez moi.

-         T’inquiètes pas, on en trouvera d’autres.

 Photographies de Régine Rosenthal
et Cristelle Daniel

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 06:47

 

-         Quand tu auras fini de parler du petit, tu me parleras un peu de toi.

-         Pourquoi de moi ?

-         Parce qu’il me semble que tu étais paf, noir, rond, soul l’autre jour

-         J’étais à la fête et c’était un peu la mienne

-         Pourquoi ?

-         L’orchestre a fait fuir tous les chats du quartier et j’en ai profité.

-         Ils sont un peu « raspides » tes chats

-         Non, eux ils ne téléphonent  pas la nuit, ils vont écouter sur les toits du voisinage.

-         Et si l’un d’eux t’avait téléphoné, raspide comme un de tes lointains voisins ?

-         On ne l’aurait pas entendu, à cause de notre âge et de la surdité.

-         il n’y avait vraiment que toi et les deux pattes ?

-         Mais aussi les écureuils. Je ne sais pas pourquoi vous les appelez des chats-écureuils en patois.

-         Parce qu’ils grignotent comme toi, qu’ils grimpent aux arbres comme toi qu’ils ont une belle queue en point d’interrogation comme toi.

-         La musique brésilienne ne les a pas fait fuir ?

-         Non ils visaient la batterie avec des « pignes » en battant la mesure à coups d’écailles de pommes de pins.

-         Et toi, pendant ce temps, tu vidais les verres comme font les sales mômes.

-         Les mômes d’aujourd’hui ils ont besoin de verres pleins ; Moi, j’aidais la maîtresse de maison

-         Comment ?

-         En vidant les verres. C’est de l’économie domestique, ça

-         Et puis les deux pattes font re-remplir leurs verres…

-         Non, je suis discret, je ne vide les verres qu’à la fin.

-         Il y avait combien de bougies sur le gâteau ?

-         Je ne sais pas, je m’étais endormi.

-         Il était tard ?

-         Vingt-deux heures, une heure à chat. Mais la fête, ça tourne la tête

-         Et c’est pour ça, que tu n’as pas fait de blog le lendemain ?

-         Je dormais, ne te déplaise

-         Après la fête, l’après-fête.

-         Il y avait une préfète à la fête ?

-         Non, c’est une façon de parler. Tu ne seras pas tous les jours à la fête.

Une fois tous les quatre-vingts ans, tu ne vas pas me le reprocher !



Photographies de régine Rosenthal et Hélène Durand
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 06:54

-         Tu te rends compte : le petit se lave les pattes à l’école maintenant

-         Ce n’est pas nouveau. Il me semble que les instituteurs apprenaient ça, autrefois, chez les deux pattes.. Ils regardaient même les mains avant d’entrer en classe .

-         Le dessus ou le dessous ?

-         Les deux

-         Je n’aimerais pas ça parce que le dessous est plein de terres et de feuilles.

-         C’est pour ça qu’il vérifiait les griffes, je veux dire les ongles.

-         Ils se lavent les mains comment ?

-         À l’eau du robinet.

-         Pas à sec ?

-         Non ils se lavent les mains sous un filet d’eau en comptant : un, deux, trois, quatre… jusqu’à trente

-         Ça fait beaucoup d’eau gaspillée tout ça. C’est la maîtresse qui « clume » ?

-         C’est pas une partie de cache-cache, c’est une leçon d’hygiène anti-pandémique

-         Tu veux dire anti-épidémique ?

-          On ne se contente pas d’épidémie aujourd’hui. La pandémie, c’est sur la terre entière.

-         Et la lune ?

-         Non on a arrêté les envois de fusées pour éviter la multiplication des cas dans l’espace.

-         Et qu’ont-ils appris encore ?

-         Qu’il faut se moucher dans sa manche

-         Ça, c’est nouveau. De mon temps, les vieux, ils se mouchaient par terre.

-         C’est interdit comme de cracher, de postillonner, d’éternuer…Il faut se moucher dans un mouchoir en papier que l’on met dans la poubelle avant de se relaver les mains.

-         L’école, en somme, c’est le lavement des mains permanent ?

-         Chez les petits surtout.

-         Ils comptent jusqu’à trente ?.

-         C’est toujours la maîtresse qui compte tant qu'ils ne savent pas.. Comme il n’y a qu’un robinet et trente petits, ça fait un quart d’heure.

-         Alors, quand c’est fini, on recommence ?

-         Pourquoi ?

-         Parce qu’il y a toujours un petit qui a besoin de se moucher.

-         Mais il n’y a que la maîtresse qui le mouche et elle se lave les mains ensuite.

-         Et quand c’est qu’elle s’occupe des petits, la maîtresse ?

-         Mais tout le temps, en leur lavant les mains.

-         Je te fais remarquer que mon petit il a quatre pattes et comme il ne peut pas se laver les quatre pattes en même temps, il faut fois plus de temps que chez les humains. 

      -    J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas d’école pour les chats. C’est trop compliqué. Ils mangent avec n’importe qui..


Photographies d'Hélène Durand et Jean Nogrady
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 19:52

Ce matin,  à potron-minet j’ai trouvé au pied du perron mon chat rond mais rond  et rond (petit patapon), rond comme une bille, soûl comme un patachon dormant sur le gazon, un drôle de biberon entre ses pattes en rond. De loin on l’aurait pris pour un étron ou un gros macaron marron, au mieux pour le potiron de Cendrillon.

De noir qu’il était il me fit grise mine en sortant de sa griserie, grise mine et le dos rond tout confus  d’avoir à demander pardon. C’est alors qu’entre deux ronds de jambes et trois hoquets il me dit ces mots pleins de promesse : «  Demain sera un autre jour et nos soucis reprendront… en rond. »


Photographie de Jean Nogrady
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 09:03

-    -         « Scientifiquement prouvé »

      -         Qu veux-tu dire par là ?

      -         Que la science l’a prouvé

      -         Quoi ?

      -         Que la crème X dégraisse, que le yaourt Y fait du bien en passant en boule dans ton tube digestif, que le produit Z soulage de tes angoisses, que le portable passe sur l’eau

      -         Non, ça, c’est « constaté par huissier »

      -         C’est pareil

      -         Tu ne vas pas ramener la science au rang d’huissier de justice tout de même ?

-         La science marketing, le grand rêve du XXIè siècle…

-         Je t’en prie ne dis pas n’importe quoi, la science, au siècle passé, c‘était quelque chose : la fée électricité, le moteur à explosion. Elle était positive, la science, c’était une science de progrès. Elle apportait toujours un plus à l’homme.

-         Et maintenant ?

-         Qu’est-ce qu’elle te dit, la science ? Que le climat, qui se réchauffe, annonce la fin du monde, que la terre est pourrie, qu’il y a des ondes partout, que l’homme meurt d’une étrange guerre bactériologique C'est une science négative.

-         Tu peux me dire pourquoi ?

-         Je suis trop fatigué : j’ai mal dormi cette nuit et j’ai un anniversaire aujourd’hui. Tout ce que je peux dire maintenant, c’est que les hommes marchent sur leurs pieds sur la lune et sur la tête ici-bas.



Photographie Antine@
 

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 06:30

      -     Il est entré en classe le petit ?

-         Oui, hier et je suis bien content que ce soit fait

-         Depuis le temps que l’école est obligatoire, tu devrais y être habitué

-         Mais ce ne sont pas les mêmes qui rentrent en classe chaque fois.

-         Ça a dû te coûter cher

-         Oui entre le cartable, le jean, le tee-shirt, les chaussures, les livres…et le jeu électronique

-         Il n’a pas besoin de jeu électronique pour aller en classe

-         Si, parce qu’autrement, il ne voulait pas y aller.

-         Le cartable, c’est pas fait pour ça

-         Dieu seul sait ce qu’on peut trouver dans un cartable d’écolier et surtout d’écolière.

-         Il paraît que les maîtres demandent de plus en plus de choses.

-         Le matériel pédagogique se complexifie.

-         Il a un bon abécédaire ?

-         Que tu es ringard : il n’y a plus d’abécédaires mais de bons premiers livres de lecture courante en cinq leçons

-         Cinq seulement ?

-         Il n’y a que cinq jours de classe dans la semaine.

-         Et quand ils n’ont pas compris ?

-         On recommence la semaine suivante.

-         Jusqu’à quand ?

-         Jusqu’à ce qu’il comprenne. C’est ce qu’on appelle une classe personnalisée.

-         La lecture pour les nuls en quelque sorte

-         Tu veux parler des parents ou des enfants ?

-         De enfants, bien sûr, parce que les parents ils n’ont plus à s’en occuper puisqu’il y aura un ordinateur à la maison..

-         Tu crois que l’ordinateur à la maison , c’est indispensable?

-         Pour faire les devoirs, sûr

-         Mais il est en classe préparatoire. Que veux-tu qu’il fasse d’un ordinateur ?

-         D’abord, se familiariser avec lui par le biais des jeux.

-         Il n’en a pas.

-         Ne t’inquiètes pas, les copains lui en fourniront. Ce qui est bon, à l’école, c’est qu’on s’entraide beaucoup entre copains de classe..

-         De mon temps, c’étaient les anti-sèches

-         Ils n’en ont plus besoin avec les ordinateurs.

-         Tu crois qu’il va savoir s’en servir ?

-         Il sait déjà se manier la souris

-         C’est toi qui le lui a appris ?

-         Je suis bon pédagogue, quand je veux m’en donner la peine. Il a un déjà bon coup de patte.

-         Il est doué, le petit.

-         Normal, c’est mon fils.

-         En es-tu absolument certain ?

-         Il est beau, il est intelligent et elle m’a toujours dit que j’étais le père. Pourquoi veux-tu que je n’en sois pas sûr ?

-         Si elle te l’as dit, c’est vrai. et si tu t’intéresses à ses études, c’est que tu es un bon père.…



Photographies d'Antine, Régine Rosenthal et Hélène Durand

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 16:09
N'en déplaise à Feenix il n'y a pas tout le texte (il y en a onze pages). Il n'y a même pas le passage mis sur son blog, simplement la suite du paragraphe des chats :

"Et les chats du Luxembourg, chats étudiants blanchis sous le harnais, chats sorbonniques, chats parchemin. Et les chats des douairières, obèses, fardés, chats à gigolos. Et voici encore les petits chats des dactylos, la patte métallique, la frimousse en poudre de riz. Et les minous des berges, dîneurs de guinguettes et de trémolos, en équilibre sur les trapèzes des dimanches. Et les plus jolis des chats, les chats gringalets des midinettes, au nez polisson, aux ongles sentimentaux. Toute la gamme des chats, chats splendides et chats misérables, chats de corde et chats d'anges, grands vols de chats ailés posés sur Paris par la lune."

Ah, j'oubliais les premières phrases du livre, qui valent leur pesant d'or :
"C'est l'heure où sur les toits de Paris, sur les zincs chauffés à blanc, sur les ardoises pâmées, les chats commencent à faire l'amour".

AIMER JOSEPH DELTEIL, c'est plus qu'une thérapie, c'est une nécessité.


Photographie de Jean Nogrady
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