Ce matin, à potron-minet j’ai trouvé au pied du perron mon chat rond mais rond et rond (petit patapon), rond comme une
bille, soûl comme un patachon dormant sur le gazon, un drôle de biberon entre ses pattes en rond. De loin on l’aurait pris pour un étron ou un gros macaron marron, au mieux pour le potiron de
Cendrillon.
De noir qu’il était il me fit grise mine en sortant de sa griserie, grise mine et le dos rond tout confus d’avoir à demander pardon. C’est alors qu’entre deux ronds de jambes et trois hoquets il me dit ces mots pleins de promesse : « Demain sera un autre jour et nos soucis reprendront… en rond. »