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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 07:13

-         Tu as vu, j’ai froissé ma copine

-         Comment as-tu pu faire ?

o       Je ne sais pas mais elle a acheté une crème à défroisser à la pharmacie.

-         Ce n’est que ça ? Tu ne l’as pas froissée, c’est elle qui se sent fripée. Ou plutôt sa gamine.

-         Penses-tu ! Comment peux-tu imaginer qu’une chatte à peine majeure, ne puisse avoir pour pelure que de vieilles fripes ? Elle est très jeune la gamine de ma copine.

-         Tu ne serais pas chatonophile par exemple ?

-         Les chats ne sont pas chatonophiles.

-         N’empêches que la fille de ta copine a l’impression d’être pleine de rides comme sont nos filles depuis que la pub leur a mis ça dans la tête avant de leur mettre de la crème sur la peau..

-         C’est vrai que ma copine a plein de des crèmes : des anti-rides, des amincissantes, des nourrissantes (en surface et en profondeur), des sculpturantes,  des hydratantes, des astringentes, des bienfaisantes, des communicantes, des balbutiantes, des décrispantes, des crèmes qui donnent de l’élasticité aux peaux ou les raffermissent…

-         Tout ça dans le même pot ?

-         Non, un pot par raison. Tu ne crois pas que les fabricants allaient perdre l’occasion de multiplier les produits. Regarde tous les pots que j’ai trouvé.

-         Les produits ou les ventes ?

-         Ils font appel au marketing

-         Ça marche le marketing ?

-         Ça court, ça court, le shopping.

-         Et la crise ?

-         Tu ne crois tout de même pas que la crise va empêcher nos copines de se faire belles ?

-         Que trouvent-elles en elles ?

-         Le rêve, le bonheur, les fleurs, la nature…

-         Qu'ont-elles de commun entre elles ?

-         Elles sont toutes « bios » et participent au « commerce équitable ». La télél l’a dit, les journaux aussi. Tous les poncifs de la pub y sont, agrémentés du « scientifiquement prouvé »

-         Comment faisait-on avant la pub, la télé et les magazines ?

-         On se servait d’eau de vaisselle ou de la graisse de pieds de moutons.

-         Les pieds de moutons, j’ai lu ça dans Molière mais l’eau de vaisselle ?

-         C’était avant les détergents.

-         Que faisaient-elles alors, celles qui ne lavaient pas la vaisselle et qui n’avaient pas de pieds de mouton ?

-         Elles se léchaient

-         C’est si mauvais que çà de se lécher

-         Non mais ça prépare les soins de la peau

-         Des soins ? Comme pour les maladies ?

-         Oui, une valeur médicale c'est toujours mieux pour la plus value.

-         Même si ce n’est pas remboursé par la sécurité sociale ?.

-         Tiens, je n’y avais pas pensé.


Photographies de Jean Nogrady

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 07:17

-         Dis-moi, il y a des gens qui te téléphonent tous les jours, à midi, quand tu manges : c’est pour te souhaiter bon appétit qu’ils téléphonent toujours à la même heure ?

-         Non, ce sont mes conseillers qui m’appellent.

-         Et tu as beaucoup des conseillers ?
Des tas : mon conseiller bancaire, mon conseiller gaz de France, mon conseiller habitat, mon conseiller art de vivre, mon conseiller Veolia, mon conseiller fiscal, mon conseiller pour payer moins d’impôts…

-         C’est un peu comme de amis

-         J’ai plus de conseillers que d’amis.

-         Et ils te conseillent bien ?

-         Je ne sais pas, je ne leur en laisse pas le temps.

-         Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

-         J’ai dis conseillers, pas conseilleurs

-         Quelle différence ?

-         Si les conseilleurs ne sont pas les payeurs, les conseillers, eux, sont là pour facturer leurs conseils d’une façon ou d’une autre.

-         Et tu n’aimes pas recevoir de conseils ?

-         Comme ça, non, surtout par téléphone et sans voir leur visage. Il y a même ceux qui me conseillent des rencontres.

-         J’avais une copine, comme ça, elle animait un club.com

-         Et elle gagnait sa vie ?

-         Le sexe, tu sais, c’est juteux

-         Façon de dire.

-         Et ceux qui te disent que tu as gagné tu ne les écoutes pas ?

-         Je leur laisse le lot. A voir la chance que j’ai par téléphone et sur internet, ils doivent avoir beaucoup amassé depuis le temps qu’ils me disent d’aller chercher ce que j’ai gagné et qu’ils ramassent la mise.


Photographies Jean Nogrady

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 09:52

-         J’ai une copine qui habite une cabane de milliardaire

-         Elle est milliardaire, ta copine ?

-         Non mais les propriétaires n’y sont qu’en vacances et le reste du temps elle en profite en passant par une vieille chatière. C’est ce qu’on appelle une résidence secondaire »

-         Parce que les milliardaires ne peuvent pas s’acheter autre chose

-         Si mais ils aiment beaucoup les cabanes parce que ce sont des privilèges

-         Des privilèges, les cabanes, tu te moques de moi ?

-         Non, elles sont sur terrain public maritime et ne devraient être concédées qu’à tritre personnel et aux seuls travailleurs de la mer.

-         Ce sont des travailleurs de la mer, tes milliardaires ?

-         Non, bien qu’ils le laissent entendre quelquefois. Ce sont des vacanciers de la mer et ils aiment jouer les Robinsons. C'est leur côté puéril.

-         Et c’est pour ça qu’on leur a concédé des cabanes ?

-         Non, ils se sont débrouillés

-         Comme en Corse pour les paillotes ?

-         Non, il n’y a pas de terrain public maritime en Corse. Les paillotes, c’est chez eux.

-         Comment se sont-ils débrouillés ?

-         Va savoir, ils invoquent souvent un ancêtre qui en a bénéficié.

-         Ils se fabriquent des ancêtres pêcheurs ?

-         Un peu, sans trop l’avouer, mais du côté maternel.

-         Le côté bâtardise en quelque sorte ?

-         Ce ne serait pas la peine d’avoir de l’argent si on n’avait pas en même temps quelques privilèges qui vous distinguent de la foule des autres.


Photographies J.C.Lauchas et régine Rosenthal

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 09:35

Personne ne lit plus mon chat

Ils sont tous partis en vacances

Et dans la douce somnolence

D’un rêve digne d’un pacha

 Déserté en toute inconscience

Le blog qu’aimait tenir mon chat.




Photographie Régine Rosenthal

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 06:29

-         Tu as vu, le Ferret est plein de milliardaires

-         Tu m’annonces ça comme s’il était plein de charançons ou de termites.

-         La télé l’a dit et les journaux aussi

-         Alors s’ils l’on dit, c’est que c’est vrai

-         Tu en as vu ?

-         Des pêcheurs ont vu descendre des valises au bout d’un câble hélitreuillé.

-         Ils ont confondu avec les parachutages de temps de guerre

-         Non, je te dis, des milliardaires. Toi qui connaît le Ferret tu as dû en voir

-         Non, je ne les vois pas parce qu’ils se cachent

-         Tu rigoles, des milliardaires se cacher !

-         Peut-être aussi parce qu’ils ne m’intéressent pas.

-         C’est pas leur faute s’ils sont milliardaires

-         Et tu crois que c’est la mienne si je les snobe ?

-         Sûrement : on ne snobe pas quelqu’un qui paraît à la une des journaux à grand tirage et qu'on voit tous les soirs à la télévision

-         Et pourquoi pas ?

-         Parce que ce sont nos grand hommes. Quels grands hommes aurions-nous si on ne les avait pas ?

-         Et si la foule de gogos n’accourait pas quand ils passent, seraient-ils toujours des icônes ?. Ça ne te gênes pas de voir les pauvres lécher les bottes des riches, la gauche lécher les bottes de la droite ?

-         Qui te dis que les pauvres sont la gauche ? Par contre je connais quelques-uns de ces milliardaires qui taquinent assez la rose pour qu’on les croie de gauche.

-         Tu vois bien que tu en connais.

-         Oui mais je ne les fréquente pas du tout.

-         Ça ne te dit rien de faire partie de leur intimité ?

-         Le torche-cul du Roi était tout fier d’être dans l’intimité du souverain et ça ne l'a jamais empêché d'être le torche-cul..

-         Tu es indécrottable.  Nous sommes en démocratie, que diable !  ce sont des icônes.

-         Parce que la démocratie a besoin d’icônes ?

-         Des icônes sacrées par la foule.

-          Tu ne crois pas qu’elle a mieux à faire, la foule, et qu’il y aurait moins d’icônes s’il n’y avait pas autant de gogos, adorateurs béats de tout ce qui brille ?

-         Oui, mais de quoi rêverait-elle si on ne lui donnait autant d’inepties à voir à la télé, autant de ragots à se repaître dans les journaux, autant de barnum à suivre en spectacles à deux sous dont ils sont les seuls et minables acteurs?

-         C’est une question d’éducation.

-         Je crains fort que nous ayons loupé, la nôtre.

Photographies Jean Nogrady
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 07:34

Mon chat se promenant en bonne compagnie

A trouvé près de l’eau, à demie endormie

Une huître qui baillait.

La belle, qu’un désir coquin titillait

A voulu prendre l’huître comme fit autrefois

Casanova qui vit en elle

Goûter de Roi

Ou de pucelle…

Il eut bien du courage le premier promeneur

Qui porta à ses lèvres une huître abandonnée

Et de la fantaisie celui qui l’a donnée

A goûter bouche à bouche

Puis répandre et lécher le sel de la douche

Répandue sur ses fines

Tétines…

A cette évocation la chatte ne tint plus

Elle battit des pattes et fit encore plus

En miaulant de plaisir

L’huître, qui l’entendit se ferma d’un ton sec

 Adieu plaisir, adieu désirs

L’huître, en se fermant, leur a cloué le bec

 

MORALITE

 

L’été, la mer, l’aventure

Et, je pense, quelque diable aussi nous poussant

Nous font croire que la nature

Est là pour flatter nos penchants

Encore heureux que notre chatte

Dans l’huître entre-baillée n’ait pas placé sa patte.

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 08:44

-         Tu connais le conte de l’éléphant ?

-         Oh, tu sais, les éléphants sont trop gros pour que je m’occupe de çà

-         Il y avait autrefois en Afrique des hommes qui vivaient avec leurs éléphants . Ils travaillaient avec eux, ils les aimaient beaucoup et, quand ils mouraient, ils taillaient des sculptures  dans leurs défenses, en souvenir…

-         Tu vois que vous ne nous aimiez pas, nous , les chats

-         pourquoi ne vous aimerait-on pas ?

-         vous n’avez jamais fait de colliers de griffes de chats.

-         Attends la suite…Un jour, des blancs sont arrivés et des noirs leur ont fait cadeau de défenses décorées

-         On ne donne pas ses amis

-         Tu sais, les défenses s’accumulaient dans les cases et c’étaient peut-être les neveux ou les petits neveux des sculpteurs qui les donnaient ainsi.

-         Et les blancs les ont pris ?

-         Non seulement ils les ont pris mais ils en ont demandé d’autres, ils ont dit qu’on pouvait  en faire du commerce, qu’ils gagneraient beaucoup d'argent en échange des défenses scuptées.

-         Et ils ont vidé le dessus de cheminée de leurs cases.

-         Pas les dessus de cheminée mais leurs coffres. Un jour, ils n’ont plus eu assez d’animaux morts de mort naturelle, d’autant plus qu’on leur avait procuré des moteurs à essence qui travaillaient aussi fort qu'eux..

-         Alors ils n’ont plus rien fait.

-         On les pressait de toute part et ils sont allés dans les cimetières d’éléphants, qu’ils ont vidés, puis à la chasse aux éléphants qu’ils tuaient. Les blancs les pressaient toujours, les noirs en tuaient toujours et, un jour, il n’y a plus eu assez d’éléphants pour ceux qui en réclamaient toujours plus et les éléphants ont bien failli disparaître.

-         Heureusement, dit mon chat que vous n’avez jamais pensé à un collier de griffes de chats.


Photographies de Jean Nogrady

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 13:12

-         Tu te souviens que nous parlions des pieux l’autre jour et de Tartuffe en particulier

-         Et alors ?

-         Alors, dans une définition de mots croisés quand j’ai vu faux dévot je n’ai pas pensé à Tartuffe

-         Pourquoi ?

-         Parce que Tartuffe est un vrai dévot qui profite de la dévotion pour capter les héritages. S’il avait été un faux dévot il n’aurait pas fait autant de scandale.

-         Il est vrai qu’une de tes amies disait l’autre jour qu’on ne trouve plus ça dans l’église mais plutôt dans les sectes.

-         L’un n’empêche pas l’autre :Tartuffe n’a pas glissé de l’église aux sectes, il s’est multiplié tous azimuts sans disparaître de ses premiers abris.

-         Tous azimuts ?

-         Partout où les idées «tendances » facilitent la crédulité des gogos, le soutirage d’argent et les détournements d’héritage..

-         Les idées tendances ?

-         Le profit au bout des sentiments

-         TON profit au bout de MES sentiments

-         L’appel aux bons sentiments, c’est payant.

-         De quoi veux-tu parler ?

-         De certaines ONG, de l’ARC, des gens qui te flattent tellement que tu ne peux plus t’en passer. Les politiques ne sont pas exempts de ces comportements.

-         Les politiques ? Et moi qui croyais dur comme fer aux bons sentiments.

-         Il te suffit de lire les journaux. Les bons sentiments, ça aide pour arnaquer les autres. Tu n’a jamais entendu quelqu’un te dire tout bas les mots que tu attends ?

-         Sur la religion ?

-         Sur la politique, la religion, la misère du monde. Tartuffe a toutes les religions, toutes les politiques, toutes les pitiés du monde lorsqu’il te parle. La réalité, c’est qu’il n’en a aucune au fond du cœur.

-         Il n’y a pas de petits Tartuffe

-         Si et même des Tartuffes collectifs : les banquyes qui font du charme en espérant récupérer ta maison - si, si, ça s’est vu en Amérique et ici aussi sans doute, - les marchands qui te font surendetter en espérant quelque profit nouveau etc.

-         Ce sont des menteurs ?

-         Des menteurs de tous bords qui en veulent à ce que tu as. S’ils captent une fois ta confiance, après, c’est trop tard. Souviens toi « C’est à  vous de sortir, vous qui parlez en maître ». Surtout s’il t’a trouvé un maison de retraite. Il était si gentil…

-         Comment distinguer les bons des méchants, ceux qui veulent t’aider de ceux qui veulent t’arnaquer ?

-         Le malheur, c’est qu’on ne les distingue pas. Toi même, quand tu ronronnes à tout bout de champs, quand tu cherches des caresses, quand tu te coules sur mes genoux, c’est pourquoi ?

-         Je n’en ai jamais voulu à ton bien

-         Qu’est-ce qui le prouve ?

-         Mon intérêt. Qui me caresserait si je prenais ta place ? Qui continuerai à me donner des croquettes ? A qui j’apporterais mes souris ? Tu vois, tout le monde n’est pas Tartuffe.

-         Mais Tartuffe, ce n’est pas tout le monde. Comment s’en protéger ?

-         En gardant la maîtrise de soi, de ses émotions, en te méfiant de ce qui est par trop « tendance »…Mais je te connais bien. Quand je ronronne, tu es prêt à fondre. Alors tes conseils…

-         Tes ronrons seraient-ils tendance ?

-         Mes ronrons ne sont pas tendance, ils sont coutumiers depuis des siècles et des siècles. Ce sont tes journaux qui font les tendances.

-         Et les victimes ?

-         Ce sont les victimes. Tu peux toujours les plaindre et les aider quand ils n’ont plus rien à prendre. Personne, alors, ne te prendra pour Tartuffe. Mais fais-le directement, si possible, c’est plus sûr.

-         Les intermédiaires ?

-         C’est un peu la roulette russe.

 

Photographies Jean Nogrady

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 11:08
Une bonne idée de faire garder les temples par des chats : discrets, sérieux, incorruptibles








Photographie Jean Nogrady
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 07:22

Mon chat s’étonne du renouveau mystique des gens de mer.

-         Tu viens, l’évêque va bénir les bateaux

-         Les bateaux de pêcheurs ?

-         Non les bateaux de plaisanciers.

-         Parce qu’il n’y a plus de pêcheurs ?

-         C’est un peu ça. C’était autre chose autrefois quand il y avait des pardons.

-         Des pardons bretons avec les hautes coiffes des femmes

-         Non les coiffes basses des femmes d’Audierne.

-         Elles venaient en vacances à Arcachon ?

-         Non, elles ont suivi leurs pêcheurs de maris et sont allé frire les sardines dans les confiseries nombreuses à l’époque.

-         Il n’y a plus de pardon ?

-         Il n’y a plus de pêcheurs en crainte de misères et de malheurs, rien que des matelots de beau temps.

-         La bénédiction d’aujourd’hui, c’est au cours d’une procession qu’elle a lieu ?

-         Non d’une parade estivale.

-         Quelle différence entre une procession et une parade ?

-         La procession, c’est une lent cheminement d’humilités, les prières de ceux qui réclament un secours..

-         Ça peut être défini comme ça. Et la parade ?

-         Une représentation,  un défilé de mode. un lent défilé d’orgueil,

-         Orgueil de quoi ?

-         Orgueil de son bateau, orgueil d’être filmé, orgueil d’être regardé, orgueil de se sentir au cœur de l’événement.

-         Si je comprends bien ils ont remplacé les concours d’élégance automobile ?

-          Tenue marine et goupillon.

-         L’évêque bénirait une mascarade ?

-         Ce n’est pas une mascarade, c’est une parade. Il n’aurait pas grand chose à bénir sans ça

-         Tu veux dire qu’on manque de chrétiens ?

-         On manque de vrais marins. Ils sont remplacés par les plaisanciers : des matelots de distinction et des matelots de prétention

-         Quelles différences fais-tu entre eux ?

-         Des nuances, de simples nuances.

-         Je suppose qu’il n’y a pas de burka

-         Au mieux quelques strings.

-         Une opération de prestige ? Même que les matelots se battent pour avoir la meilleure place.

-         Un évènement : un peu église, un peu tourisme

-         Église ou tourisme ?

-         C’est difficile de faire la différence, surtout lorsqu’église et tourisme travaillent ensemble.

-         C’est ce qu’on appelle la pastorale du tourisme ?

-         Paris vaut bien une messe.

-         Surtout qu’une bénédiction du haut de la jetée c’est un peu la consécration

-         La consécration de quoi ?

-         Des prétentions de matelots

-         Les spectateurs s’en moquent

Mais pas les amis à qui l’on imposera la séance photo cet hiver.

Photographies Régine Rosenthal, Jean Nograzdy, Hélène Durand
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