
N'en déplaise à Feenix il n'y a pas tout le texte (il y en a onze pages). Il n'y a
même pas le passage mis sur son blog, simplement la suite du paragraphe des chats :
"Et les chats du Luxembourg, chats étudiants blanchis sous le harnais, chats sorbonniques, chats parchemin. Et les chats des douairières, obèses, fardés, chats à gigolos. Et voici encore les petits
chats des dactylos, la patte métallique, la frimousse en poudre de riz. Et les minous des berges, dîneurs de guinguettes et de trémolos, en équilibre sur les trapèzes des dimanches. Et les plus
jolis des chats, les chats gringalets des midinettes, au nez polisson, aux ongles sentimentaux. Toute la gamme des chats, chats splendides et chats misérables, chats de corde et chats d'anges,
grands vols de chats ailés posés sur Paris par la lune."
Ah, j'oubliais les premières phrases du livre, qui valent leur pesant d'or :
"C'est l'heure où sur les toits de Paris, sur les zincs chauffés à blanc, sur les ardoises pâmées, les chats commencent à faire l'amour".
AIMER JOSEPH DELTEIL, c'est plus qu'une thérapie, c'est une nécessité.
Photographie de Jean Nogrady