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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 07:08

1-adieux.jpg
-
         Tu as entendu Obama, hier ? Il a dit que les banquiers sont obscènes.

-
         Ce n’est pas nouveau, çà, on les a toujours représentés gros et gras.

-         Avec quoi peuvent-ils faire de la graisse ?

-         Avec notre argent.

-         Ils ont dit çà autrefois, qu’ils avaient besoin de notre argent, mais c’est fini, ils ne nous en réclament plus.

-         Parce qu’ils ont fait prospérer celui qu’ils ont recueilli à l’époque. Rechercher de nouveaux comptes de clientèle, c’est du travail. D’ailleurs elle vient toute seule..

-         Parce qu’ils ont de l’argent sans travailler ?

-         C’est comme à la roulette, au 421 ou au chemin de fer.

-         Mais eux, ils ne se suicident pas quand ils perdent.

-         Non, ils ont quelqu’un pour payer l’addition

-         Et qui ?

-         Toi, bien sûr.

-         Et que font-ils de cet argent frais?

-         Ils le jouent.

-         Tu crois que çà suffit à les remplumer ?

-         Çà va vite en effet.

-         Il y a eu bien d’autres périodes d’enrichissement.

-         Je sais bien il y a eu le marché noir. On gagnait de l’argent à partir de rien.

-         Aujourd’hui, çà va plus vite.

-         Et que font-ils de l’argent qu’ils ont gagné rapidement ?

-         Ce qu’ont fait les trafiquant su marché noir du leur.

-         Je croyais que l’argent des banques servaient surtout à accorder des prêts.

Tu ne les prendrais pas pour des usuriers, par hasard ?

Photographie Jean-Yves Béna
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:03
la-juge-1.jpg
- Tu as vu, on nous parle partout de transparence et l'on se plaint d'un manque d'information. Que se passe-t-il?
- Ceux qui savent ne veulent rien dire.
- Pourquoi donc?
- pour garder le seul pouvoirqu'ils aient, celui de tenir les autres dans l'ignorance.
- L'ignorance de quoi?
- De tout ce qui ne va pas
- Mais quoi encore?
- Un retard de train, un incident d'avion, des bénéfices irraisonnés de banques...
- Nous serions moins inquiets s'ils nous affranchissaient
- Tu as dit le mot. Ils te préfèrent esclave qu'affranchi.
- Moi qui croyais que la diffusion de l'information était le troisième pouvoir?
- Justement, il ne veulent pas le partager.
- Tu crois que c'est pareil à la télé?
- Là ils disent n'importe quoi pour faire croire qu'ils savent.
- L'un dit trop, l'autre pas assez?
- c'est exactement çà. Dire trop, çà sert aussi à noyer le poisson
- Mais un poisson, çà ne se noie pas.
- Tu crois çà?
- Et ceux qui ne disent rien?
- ils ne diffusent que ce qui les sert et ne disent rien de ce qui pourrait servir les autres.
- Pourquoi, les autres sont leurs concurrents.
- Ils le croient mais ils on peur que les autres s'en aperçoivent..
-Pourrais-tu m'en donner un exemple?
- Mon maître s'est aperçu qu'on ne parle jamais que des copains sur internet.
- C'est de bonne guerre. A quoi penses-tu?
- A la bibliographie du Bassin d'Arcachon.
- Ton maître n'a qu'à en faire une. Il pourrait y lmettre ses livres
- Et ceux de ses amis.
- Exactement comme dans l'Académie de Monsieur Trissotin.
- Il voudrait bien créer un blog sur la bibliographie mais il ne sait pas comment faire pour créer un second over-blog avec le même e-mail ou trouver le bon "autre blog" qui permettrai de suivre la production littéraire du Bassin d'Arcachon.
- çà, c'est son affaire.
- Mais moi je voudrais bien l'aider parce que j'ai des choses à dire aussi là-dessus. D'autant pluys qu'il perd du temps dans cette embrouille.
- demande à ceux qui nous lisent s'ils ont une petite idée là-dessus.
- Tu as raison. Je lance un appel à l'aide. Tu crois qu'ils vont nous aider?
- Probablment mais que leur donneras-tu en échange?
- Mon plus doux miaulement.

Photographie de Régine Rosenthal
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 09:39

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         Tu as vu, les touristes qui achètent le plus en France, ce sont les Chinois

-         Et que viennent-ils acheter ?

-         Ils viennent acheter très cher des articles qu’ils fabriquent bon marché en Chine

-         Pourquoi ne les achètent-ils pas bon marché en Chine ?

-         Parce qu’en Chine, ce ne sont pas des articles de Paris.

-         On dit aussi qu’ils vont manger plus de viande pour rattraper les Américains

-         Tu sais qu’ils mangent des chats.

-         J’espère qu’ils vont élever des vaches

-         Tu sais, une dame à la télé a dit l’autre jour que les bovins çà rote et çà pète et que çà fait du CO2

-         Crois-tu qu’ils auront assez de chats à mange chez eux..

-         J’espère qu’ils ne viendront pas en acheter chez nous

-         Avec les Chinois on ne sait jamais.

-         Voici ce qu’ont gagné nos maîtres à ramasser le papier d’argent de nos plaques de chocolat avan t guerre pour aider les petits Chinois.

-         Petit Chinois est devenu grand

Et il aime autant les chats en sauce. C’est pas dégueulasse, çà ?

Photographie de Régine Rosenthal
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 07:27

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         Qu’est-ce que tu fais là sur le clavier du piano

-         C’est parce que mon maître ne me laisse plus aller sur celui de l’ordinateur

-         Et pourquoi ?

-         Parce qu’il l’utilise à plein temps

-         Et pourquoi l’utilise-t-il à plein temps ?

-         Il paraît qu’il est en retard et qu’on lui demande un travail pour ses jours-ci.

-         Quel travail ?

-         Arcachon Paradis, un livre collectif qu’il faut fignoler avant la fin du mois, Moments oubliés, un album sur les années 60 en bord de mer, une bibliographie à mettre en place…

-         Tu ne vas pas y revenir de si tôt à ce que je vois.

-         C’est pour çà que je m’exerce au piano et en plus, les discussions des gens qui passent au salon me tiennent informés de l’actualité, la radio qui crache ses nouvelles en face de moi, me renseigne sur les scoops et j’ai le temps de réfléchir au livre que je prépare..

-         Qu’est-ce que tu prépares ?

-         Les mémoires d’un chat.

-         Tu parleras de moi, dis ?

-         Çà dépend de ce que tu feras.

-         Si je suis sage, dis ?

Alors tu n’intéresseras personne. Tu ne peux pas te dévergonder un peu que je voie ce que je peux faire ?
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 15:33

7ec21212.jpg
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         Tu as vu, les quatre pattes sont revenus aux vieux anciens cercles.

-         Quels types de cercles ?

-         La cercle républicain, le cercle royaliste, le Jockey club

-         C’est quoi, çà ?

-         Des gens qui aiment de temps en temps se retrouver ente eux pour fumer, jouer, lire les journaux, discuter..

-         Mais il y a longtemps que çà n’existe plus ces cercles.

-         Pourquoi ?

-         Parce qu’après ses réunions ils se retrouvaient en familles, entre amis

-         Et maintenant ?

-         Les familles se déchirent ; les amis s’invectivent..

-         Tu n’exagère pas ?

-         Non, ces cercles sont des bulles.

-         La bulle, pourquoi la bulle

-         Parce qu’ils en sont aux conflits entre frères ennemis. Les bulles, ce sont les oppositions à l’intérieur d’un cercle.

-         La différence c’est….

-         Qu’à l’intérieur d’un cercle, on est uni

-         À l’intérieur d’une bulle, on considère que les autres, même du cercle, sont infréquentables

-         Et çà arrive souvent

Chaque fois qu’il y a une association. C’est fou comme on se chamaille là-dedans.
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 11:57

2-Nogrady.jpg
-
         Le  nouvel occupant, est-ce une loi plus sage ?

-         Pourquoi me cites-tu La Fontaine ?

-         À cause des nouveaux arrivants.

-         Tu veux dire les nouveaux immigrés ?

-         Non, ceux-là tout le monde en parle. Je veux dire ceux dont on ne parle pas.

-         Lesquels ?

-         Ceux qui, en s’installant, ne supportent aps le voisinage qu’ils aimeraient bien remodeler à leur manière..

-         De qui parles-tu ?

-         Des nouveaux propriétaires.

-         Comment cela ?

-         Ils achètent des maisons et ceux qui les habitent doivent partir.

-         Quels habitants ?

-         Les locataires, les habitués, les bâtisseurs de patrimoine.

-         Comment peuvent-ils ?

-         Oh ! c’est simple : ils vont jusqu’au procès.

-         Comme pour le chant du coq qui les réveille

-         Il faut donc tuer le coq

-         Exactement.

-         Ils achètent une petite maison de pêcheur et les pêcheurs sont expulsés.

-         Il n’y a plus de pêcheurs.

-         Près de chez eux, non : le poisson sent mauvais. Ils achètent en pleine ville et font des procès parce qu’il y a du bruit au café d’à côté, ils achètent en bord de mer et ferment la plage.

-         Ce n’est pas possible près des mers à marée.

-         Si : ils ferment les passages qui y conduisent. « On ne voit plus la mer à cause de ces gens là ». C’est François Mauriac qui l’écrit.

-         Mais ces gens-là connaissent bien quelques servitudes des droits de passage.

-         Ce sont de vieux droits du temps des lotissements. J’en connais qui remontent à 1860.

-         Mais ils sont imprescriptibles.

-         Les nouveaux n’en savent rien. Ils assoient leur argent et leur entregent sur ces droits qu’ils considèrent obsolètes.

-         Et les usagers ?

-         Ils en ont perdu l’usage dans les fouillis d’actes de notaire qui ne les inscrivent plus lors des ventes.

-         C’est comme les chemins que les paysans rognaient à la charrue.

-         Oui, mais c’étaient des paysans. On leur reprenait ces terrains rognés.

-         Maintenant ce sont de financiers, des peoples, des…

-         Des intouchables.

-         Tu n’as pas le droit de dire çà : ce sont les nouveaux propriétaires.

-         Je vois ce que tu veux dire : les droits anciens sont effacés à grands coups de culot et d’arrogance…

-         De cette insolence que donne l’argent. S’ils n’ont pas de droits, ils en prennent.

-         Mais pourquoi me parles-tu de çà ? çà n’intéresse pas les chats.

-         Oh ! que si : ils nous chassent et nous pourchassent. On a même vu un chat perdre sa patte dans un piège à loup. Ils ne nous supportent pas. Ils ne supportent qu’eux-mêmes.

-         Les sauvages ! Et le civisme, l’identité nationale, la convivialité, qu’en font-ils ?

-         Ils placent leur identité sociale au-dessus de tout çà.

-         C’est vrai qu’il y a cette identité là. On y pense toujours, on n’en parle jamais.

-         À quoi çà servirait d’être propriétaires si on ne pouvait pas éliminer ce qui nous gêne.

-         En dépit des règles ?

-         En raison du pouvoir par l’argent conféré.

-         Et le droit, l’éducation, qu’en fais-tu ?

Allons ne fait pas l’idiot, tu sais bien que ces valeurs là sont dépassées et n’ont plus cours.
Photographie Jean Nogrady
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 10:31

froid-         Tu as vu, Mouss’ les deux pattes sont armés

-         Tu peux parler, toi, avec tes griffes.

-         Mes griffes, c’est normal, elles ne servent qu’à me défendre

-         Demande aux souris et aux oiseaux ce qu’ils en pensent.

-         Oui mais moi, je ne cache pas mes griffes

-         Sauf quand tu fais pattes de velours..

-         Et tu sais ce qu’ils utilisent comme armes les deux-pattes?

-         À l’école ce sont des couteaux

-         Même en dehors de l’école si ce sont des élèves.

-         Les sacs poubelles et les frigos c’est nouveaux nés.

-         De plus en plus souvent, c’est vrai. Il n’y a plus de cochons pour leur donner à manger les naissances intempestives.

-         Ils se débarrassent bien de nos nouveaux-nés, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas se débarrasser des leurs. Ce ne serait que justice

-         Mais de sont là des infanticides.

-         Et les chatonicides, alors ?

-         Les pistolets, factices ou non c’est…

-         Pour les braquages de banques et les home-jackings.

-         Parce que pour les braquages de fourgons ce sont…

-         Des kalachnikovs et des charges creuses..

-         Je vois que tu connais bien les armes des deux pattes et que tu ferais un bon artificier..

-         Oui, les bouteilles de gaz servent aux nationalistes et les explosifs aux kamikazes

-         Et pour les meurtres de femmes violées ?

-         C ’est le couteau, avant, la strangulation après et, pour finir l’enfouissement sous des branchages ou dans des puits ou des fosses perdus.

-         Et pour les suicides ?

-         Çà, çà dépend de qui te suicide.

-         Parce qu’on suicide les gens ?

-         Çà arrive.

-         Quand tu tues des oiseaux, c’est pour quoi ?

-         Pour manger.

-         Tes maîtres ne te donnent pas à manger ?

-         Si mais il y a l’instinct. Comment crois-tu qu’on puisse supprimer toutes les armes des quatre pattes ?

-         Quand les assassins n’auront remplaceront l'instint par la raison.

-         En garde ? Je suis Zorro, d’Artagnan, Pardaillan…

-         Ne me fatigue pas, Caramel, je suis trop vieux pour jouer avec toi.
-     Comment veux-tu que je passe l'instinct de mes griffes
-    Sur les fauteuils.

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 07:24
2-copie-4.jpg-  Tu as vu, dit Mouss' que les deux pattes nous aiment bien
- A cause de notre fourrure?
- Oui, bien sût
- De notre peau triboélectrique
- On ne vend plus de peau de chat
- Comment font les deux pattes alors pour leurs rhumatismes?
- Ils se roulent dans la boue.
- Mais c'est sale, çà. Pourquoi ils n'utilisent pas nos peaux?
- a cause de Brigitte Bardot.
- ils préfèrent la sienne?
- Mais non, voyons, elle ne veut pas qu'on nous fasse souffrir
- Mais on les soigne sans souffrir
- Comment donc?
- En ronronnant sur leurs genoux.
- Je sais bien que çà dé-stresse et que nos maîtres aiment çà
- Il n'y a pas que nos maîtresses.
- Et qui donc?
- Nous soignons les atrabilaires.
- Quels atrabialires?
- Céline, Léautaud...
- Voilà qui est intéressant. Nous allons nous faire nourrir pas la sécurité sociale.
- Tu as vu l'image que tu as mise? C'est çà que tu appelles un atrabilaire? Je crois plutôt que c'est toi qui te soigne aux caresses.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 07:07

faire-face-a-la-crise.JPG-         Dis moi, Mouss’, toi qui sais tout, où en est-on de la crise ?

-         On y pense toujours, on en parle souvent.

-         Et qu’en dit-on ?

-         Sud-Ouest, à la Une affirme que les fêtes ont bien profité au commerce

-         Pauvre commerce!

-         Page 9, que la consommation s’et bien tenue

-         La pauvre !

-         Que les chefs étoilés ont fait salle pleine.

-         Les pauvres !.

-         Que le foie gras était au rendez-vous.

-         Pauvres affamés !

-         Que les hôtels sont pleins à la neige

-         Pauvres gens qui dorment dans le froid. !

-         Comme tu vois, la crise suit son petit bonhomme de chemin.

-         Partout ?

-         Non, les voyages n’ont rebondi qu’après un frémissement.

-         Heureusement qu’il reste la crise pour sortir de la fièvre !

-         Oui, les grands, les hauts de gamme enlèvent le marché.

-         Tu crois ?

-         « Mairiax voyage » s’oriente vers l’île Maurice

-         Pauvres gens qui ne peuvent pas aller où ils veulent !

-         Le caviar est en chute libre.

-         Comment allons-nous faire ?

-         Il se tient bien dans les restaurants

-         Tu m’as fait peur !

-         Leur vente a fortement chuté dans les compagnies aériennes.

-         Que fait donc le comité d’entreprise d’Air France ?

Photographie de Françoise Ronsin

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:30

 Amour-de-chat.jpg 

-         Tu as vu, tout le monde s’embrasse dans la rue aujourd’hui.
C'est parce qu'ils s'aiment.
- Tu crois?
-
         C’est pour s’empêcher de se mordre, alors.

-         Autrefois on ne tutoyait que les gens avec qui on avait gardé les cochons. Aujourd’hui les délinquants trouvent attentatoire le tutoiement des policiers.

-         Un tutoiement que tout le monde pratique, d’ailleurs.

-         Pas avec les policiers mais entre gens du même monde ou pour marquer une certaine condescendance.

-         Il y a le baiser de paix.

-         Le baiser de paix c’est le commencement de la réconciliation.

-         Et le baiser du gardien de la paix ?

-         Tu ne voudrais pas, çà ressemblerait trop au baiser de Judas

-         Parce que lui, il avait une bonne raison d’embrasser Jésus

-         Oui, trente deniers.

-         Qu’est-ce qu’on serait riche aujourd’hui avec tous ces bisoucayres qui cherchent à nous embrasser.

-         Tu n’aimes pas les bisous et le tutoiement

-         Si, lorsque c’est un clin d’œil, une complicité, mais pas n’importe comment par n’importe qui.

-         Moi, j’aime bien me faire embrasser par ma maîtresse

-         Oui mais c’est dans l’intimité, et sur ses genoux.

-         De la lèvre au cœur il y a toujours une certaine distance.

-         Celle de l’amour.

-         Il y a des silences qui l’expriment mieux que les mots.

-         Il y a des mots trop forts pour qu’on les prononce à tout propos.

-         Tu peux te relâcher, c’est le temps des soldes.

-         Et on te retourneras baisers et flatteries reçues en surnombre comme on le fait des vœux et cadeaux de Noël.

-         Tu es trop exigeant.

-         Nous le sommes-nous tous, nous, les chats, avec notre souci d’indépendance et de vérité.

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