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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 09:37

1-adieux.jpg-         Qu’as-tu à faire cette tête ?

-         Je crains les cyberdérives

-         Comment çà ?

-         Eh bien, oui, il paraît qu’on publie des listes sur le net

-         Des listes pour la pub ?

-         Non, des listes de franc-maçons

-         Les fiches du général André ?

-         C’est vieux, çà, les listes de francs maçons d’aujourd’hui.

-         Les journaux l’ont toujours fait.

-         Mais depuis 40, chacun a le droit à un peu d’intimité. C’est de la dénonciation, çà. Et puis, les cybernautes, c’est pas la population des lecteurs de gazette, ils ont le sang vif.

-         Et les listes de partisans du front national ?

-         Là c’est normal.

-         On peut les menacer ?

-         Oui, ils pensent mal

-         Parce que tu sais, toi, ce que c’est que penser mal ?

-         Oui, c’est penser comme pensent les partisans du front national.

-         Et qu’est-ce que tu fais de 20% des électeurs qui ont eu le civisme d’aller voter ?

-         On ne devrait parler ni d’origine, ni d’ethnie, ni de religion, ni de couleur de peau, ni de couleur politique : le Président est le Président de tous.

-         Même des chats ?

-         Pourquoi parles-tu de chats

-         Parce que j’ai peur qu’on publie sur le net la liste des chats qui publient.

-         Puisque tu publies, tu n’as rien à craindre2-adieux.jpg

-         Si, de ne pas pourvoir répondre quand on me menace.

-         Viens avec nous au Troquet, ce soir, on va parler de Hilh de pute.

-         Hilh de pute, qu’est-ce que c’est que çà

-         Le Dictionnaire des jurons, insultes, injures, blasphèmes, imprécations, invectives, gros mots, vitupérations et malédictions diverses que l’on a entendus et que l’on peut encore entendre dans le Midi de la France

-         Et qu’est-ce que çà m’apportera ?

-         Le moyen de sortir de tes ronrons pour répondre à leurs menaces. Souviens-toi de Brassens :

-         Voici la ronde des jurons

Qui chantaient clair, qui dansaient rond

Quand les Gaulois de bon aloi

Du franc parler suivaient la loi…

Images de Jean-Yves Béna

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:45

1-Bonifaccio-A.jpg-         Tu as vu, j’ai mis le drapeau rouge au vieux dictionnaire

-         J’ai surtout vu que tu ne disais rien.

-         Je risquais de perdre ma place.

-         Auprès de moi ? Tu veux rire, je ne suis pas le Figaro.

-         C’est un journal courageux.

-         Ç’aurait été le Canard enchaîné ou le Monde, j’aurais dit comme toi . Le Figaro, c’est la trouille

-         Tu aurais dit ce qu’il a dit Z…

-         Je n’aime pas qu’on méprise les gens en raison de la couleur de leur peau, même blanche, de leurs particularités physiques, même s’il s’agit de Cyrano, de leurs infirmités, ni parce qu’ils n’ont pas d’auto, qu’ils roulent à bicyclette, qu’ils vont à pied autrement que pour faire un jogging.. .

-         C’est pourtant commode de parler de catégories.

-         À parler de catégories, on risque toujours le dérapage.

-         Au nom de quoi ?

-         Au nom de l’égalité et de la discrimination.

-         Le maître dit pourtant que je suis prétranché comme un saumon

-         Les chats ce n’est pas pareil.

-         Pourquoi ce n’est pas pareil ?1-lavandi-re.jpg

-         Parce qu’on ne compte pas les chats.

-         Çà a toujours été comme çà ?

-         Non, nos anciens usaient d’un chaffre, d’un surnom si tu veux. J’ai connu des Carraque, des Blanchette, des Tort, des Cap de fer, des Cames de poulet, des Tchampilles, des Bambins… de père en fils.

-         Aujourd’hui, tu risquerais la correctionnelle. Sauf…peut-être…si tu parles des Corses. Eux, ils laissent dire.

-         Pourquoi ?

-         Parce qu’ils ont leur histoire, leur folklore, leurs traditions, leur fierté.

-         Tu veux dire que les autres n’ont pas la fierté de leur différence ?

-         Je n’ai pas dit çà, mais on pourrait le penser.

-         Tu as vu l’autre jour, le scandale de cet immeuble qui ne serait plus bourgeois parce qu’il est devenu mal fréquenté.

-         Un de mes voisins a bien écrit dans le journal local que ma rue n’était plus bourgeoise !

-         Et c’est vrai ?

-         Bien sûr, puisque je l’habite : « Les bourgeois, c’est comme des cochons, / Plus çà devient vieux, plus çà devient bête/ Les bourgeois, c’est comme les cochons/ Plus çà devient vieux, plus çà devient c… »

-         Tais-toi, tu vas te faire arrêter.

Ne t’inquiètes pas, les bourgeois, ce n’est plus une espèce protégée.
2-chat.jpg
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 19:29

À ceux qui n’osent plus dire tout haut

ce qu’ils pensent toujours tout bas.

 

Tu m’as dit de ne rien dire1-chats-train.jpg

De ce qui est interdit

Des étrangers qui sont passés

devant chez moi, je n’ai rien dit

Des policiers qui ont suivi

Je n’ai rien dit, jamais rien dit

De ce qui s’est passé après

Je l’ai gardé comme un secret.

Je n’ai rien dit, bien entendu

Je sais bien que c’est mal venu

De dire à tout un chacun

Ce que j’ai vu d’inopportun

Je ne le dirai jamais

Ni qui c’était, si ce n’est 

Que je connais tous  ces tabous

Dont on ne vient jamais à bout

Je n’ai rien dit

Ni rien écrit

On pourrait me le reprocher

Mais c’est motus, bouche cousue

Je l’ai pensé ?

Un peu, si peu

Tout bas, si bas

Que tu n’as rien entendu

De ce que j'ai pensé tout bas

Je me tairai sous la torture

Je respecterai l’omerta

Même quand au commissariat

On me dira

De quelle couleur était-il ?

Rappelez-vous donc son profil ?

J’aurais trop peur d’une bavure

Nos ancêtres étaient bien sages

Qui n’avaient à leur usage

Que ces mots qu’on dit tout bas

En se méfiant du voisinage :

Je ne sais pas.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:32

1-Bonifaccio-A.jpg 

-         Pourquoi les chats n’ont-ils pas le droit de vote ?

-         Parce qu’ils ont un bon maître et puis, çà leur servirait à quoi ?

-         À dire ce qu’ils pensent.

-         Vous n’avez pas assez de croquettes ?

-         Si, mais on ne sait pas ce qu’il y a dedans et nous ne voulons plus de nourriture industrielle.

-         Un électeur sur deux n’a pas voté parmi les hommes alors, chez les chats…

-         Ils ne sont pas démocrates, les hommes ?

-         C’est un peu çà, bien qu’ils aient toujours le mot de civisme à la bouche.

-         Qu’est-ce que le civisme ?

-         Ce qu’ils décrète civique.

-         Mais encore ?

-         Les obligations qu’ils t’imposent.

-         Par le vote ?

-         Ils n’en ont pas besoin, ils attendent le troisième tour.

-         Quel troisième tour ?

-         Le tour de rue

-         C’est démocratique, çà ?

-         C’est autorisé.

-         C’est civique ?

-         C’est syndical.

-         On devrait l’interdire à ceux qui ne votent pas et leur retirer le droit de vote, si le droit de la rue leur suffit.

-         Mais le droit de grève, c’est une conquête syndicale

-         Et le droit de vote ?

-         C’est un droit personnel. Ils n’ont pas besoin des deux. Ils choisissent.

-         Parce que le droit de vote, çà ne défend pas leurs droits ?

-         Çà défend les droits de la majorité.

-         Parce qu’ils n’aiment que les droits personnels et collectifs ?

-         Les droits qui les mettent en valeur, qui font parler d’eux, qui défendent leurs intérêts.

-         Ce n’est pas pareil le droit de vote ?.

-         Tu sais on disait «  élections, piège à cons »

-         Ils ne votent plus parce qu’ils n’y croient plus.

-         Mais ils croient au droit de grève.

-         Et le gouvernement, il y croit ?

-         Il vient de remercier Darcos.

-         Normal, c’est un ancien ministre de l’éducation nationale

-         Parce que l’éducation nationale, çà porte malheur ?

-         Regarde les anciens ministres qui se sont occupés de l’école : Bayrou, dans les limbes, Ferry, sans fonction, Allègre, écarté, Chevènement, hors sujet…

-         Tu crois que c’est l’éducation nationale qui porte malheur ?

-          Regarde comme elle porte grève.

-         Je vais réclamer le droit à l’école pour chats. Ce sera beau une manif de tous les chats du monde bien unis et miaulant en chœur dans des hauts parleurs..

-         Unis pour réclamer ?

-         C’est un bon ferment d’union que la réclamation.

 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:18

1-copie-12.jpg-         Tu as vu, les Belges, ils viennent de décréter un jour sans viande, le jeudi, je crois

-         L’église, c’était le vendredi, jour de jeûne.

-         L’église l’a supprimé

-         Les écolos l’ont rétabli.

-         Tu le suivras, dis ?

-         Je n’ai pas mangé de viande pendant cinq ans…

-         Tu t’es rattrapé depuis ?

-         Non, je mange de la viande quand j’en ai envie, je n’en mange pas quand il n’y en a pas. Je n’ai aucun complexe, n’abusant jamais en aucune manière.

-         Mais tu as vu, ils disent qu’il faut absolument éviter de manger de la viande.

-         Nous chanterons comme en 40 : 

« Mais quand il manqu’ c’ qui manque

On s’console en disant

C’est un jour sans »

-    Ce sont les mêmes qui ont dit « Suivez le bœuf »

-         Maintenant c’est pour le bien de la planète

-         Et autrefois ?

-         Pour l’intérêt des bouchers de viande bovine. 

-         Je n’aime pas les hypocrites.

-         Quels hypocrites ?

-         Ceux qui disaient « suivez le bœuf » et qui disent « jeûnez le bœuf ». Ils vont en faire une loi de jeûne, tu verras.

-         De jeune ?

-         Non de restriction obligatoire qu’ils camouflerons sous le nom de partage civique avec éducation obligatoire dès la maternelle.

-         Je n’aime ni les dogmes, ni les oukase, ni les interdits, ni les obligations, ni les sectes ni l’utilisation de l’école pour le bourrage de crâne

-         Çà ne l’est pas déjà ?

-         Anarchiste, va

-         C’est un Roi qui a dit : « Après moi, le déluge », pas un anarchiste.2--pose.jpg

-         Eh bien, tu l’as vu, le déluge, il est venu.

-         Un mini déluge, et trois siècles après la mort du Roi.

-         Tu n’aurais pas voulu un vrai déluge ? Tu y penses, à tes enfants ?

-         Tu ne vas pas me dire que ce sont les vaches qui font le déluge ?

-         Si. On dit bien « pleuvoir comme vache qui pisse ».

-         Les vaches ! On ne peut se fier à personne.




Photos Hélène Durand

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:14

-          

 

un chat mange, un rat lit. Un chat-mage, en rallye,

Chapitre un vieux chat laid, chat-pitre au vieux chalet

Le chat se marrait

Un chasse marée

Entrait en rade d’Arcachon

En traitant de radar cochon

Le pied jaloux d’un piège à loups

Achat malin à chat landais

A chat malin, achalandé
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 07:11

 2-Nog-copie-1.jpgTu as vu ce qu’a dit le présentateur à la télé ?

       -         Quoi donc ?

      -         Que le XV de France allait rencontre l’Histoire

      -         Je croyais qu’il allait rencontrer les Anglais.

      -         Mais il a rencontré l’Histoire.

      -         Les Anglais aussi, sans doute

      -         Où ont-ils rencontré l’Histoire?

      -         Sur une pelouse de foot.

      -         Qu’est-ce qu’elle faisait en Angleterre ?
- La pelouse ou l'Histoire?
- L'Histoire.
- L’Histoire, c’est ce qu’on tricote jour après jour avec les évènements de la vie. Elle n’est pas devant, elle est derrière

-         « Cours camarade, l’Histoire est derrière toi ».

-         Ils ont connu, va-t-on dire, une victoire « historique ».

-         Puisqu’ils ont rencontré l’Histoire

-         Un record « historique »…

-         Je n’aime pas qu’on parle à tord et à travers. Tout rentre dans l’Histoire mais avec plus ou moins de fracas.

-         Alors c’est le PSG qui est entré dans l’Histoire. A cause de ses supporters.

-         On ne peut pas dire çà.

-         Bon. Donne moi des croquettes, je les vaux bien

-         Dis : « je les mérite bien » J’espère que tu vaux plus que des coquettes

-         Alors la jeune femme qui met de la crème parce qu’elle la vaut bien, elle ne vaut pas plus qu’un pot de crème ?

-         Sans doute. Je ne te le fais pas dire.

-         Bien. Je vais désormais parler comme les poètes

-         Tu feras bien

-         L’araignée est un animal au pied diligent

-         L’araignée n’a pas un pied mais quatre pattes

-         Oui mais des pieds diligents, çà veut dire quoi ?

-         Qu’ils sont zélés à botter le derrière des mouches avant d’en sucer le sang

-         Ah, bon. Le teint des jeunes filles est pétri de roses et de lys.

-         Tu as essayé de pétrir des pétales de roses avec des pétales de lys ?

-         Non.2nog-copie-3.jpg

-         Eh bien, essaye.

-         Et ce ciel toujours voilé qui change à chaque instant ?

-         Çà veut dire qu’il change en restant pareil à lui-même.

-         Tu en connais des choses qui changent à tout moment sans changer du tout ?

-         Oui, la politique.

C'est pour çà qu'il y a tant d'urnes derrière toi?

Photographies Jean Nogrady

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 07:34
1nog-copie-1.jpg- Tu as vu le printemps est revenu
- Les élections aussi
- Va voter et songe un peu au printemps, aux fleurs, aux amours, à la lune
- Le printemps est revenu, il était temps.
- Pourquoi dis-tu qu'il était temps?
- Je commençais à déprimer
- Pourquoi?
- Toujours la crise, le réchauffement de la planète, les OGM. Je finissais par ne plus y croire
- Mais tu regardes la télé, pourquoi?
- Par habitude : je veux des nouvelles et je tombe sur la publicité.
- Tu ne crois pas qu'il devrait y avoir une chaîne spéciale, rien que lla pub, toute la pub.
- Tu l'appellerais comment?
- La chaine du bonheur : rien que du plaisir et de bonnes nouvelles
- Tu n'as pas peur que son audimat explose et qu'elle finisse par faire disparaitre les autres chaines (garanties sans pub)?
- C'est bien ce que je crains.
- Tu vois, ce n'est pas une bonne idée.

Photographie Régine Rosenthal
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:23

Mouchkine-         Pourquoi passes-tu par l’isoloir quand tu votes ?

-         Mais, Mouss’ parce que c’est la loi. D’ailleurs il y a un rappel à la loi dans tout bureau de vote. Passer par l’isoloir est obligatoire.

-         Pourquoi ?

-         Pour garantir le secret du vote.

-         Pourquoi as-tu dit au sondeur pour QUI tu voulais voter ?

-         Parce qu’il me l’a demandé.

-         Tu es passé par l’isoloir pour çà ?

-         Non mais ce n’est qu’une intention de vote.

-         Quelle différence fais-tu entre un vote et une intention de vote ?

-         Aucune.

-         Mais tu influences tout le monde par ta réponse

-         Pas plus que les discours, les tracts, les poignées de main, les programmations à la télé, les enregistrements de téléphone, les promesses de candidats...

-         Oui mais 1+1+1+1… çà fait beaucoup et çà finit par t’en mettre plein le bourrichon.

-         C’est effectivement du bourrage de crâne

-         Parce que les électeurs ne savent pas réfléchir ?

-         Je n’ai pas peur de mes opinions. C’est pour çà que j’en parle

-         On ne parle que de çà partout au café, à la télé, dans les salons

-         C’est pour informer ceux qui ne suivent pas la politique.

-         Alors, pour qui votes-tu ?1.Nogrady.jpg

-         Je ne te le dirai pas.

-         Tu l’as dit au sondeur et tu ne veux pas me le dire, à moi, ton chat préféré ?

-         C’est qu’à toi, je ne veux pas mentir.

-         Alors dis-moi le vrai.

-         Tu ne le sauras pas.

-         Pourquoi ?

-         Parce qu’après, tu m’en voudrais.

-         Mais on n’est pas au temps de Dreyfuss.

-         Tu crois ? Il y a tant de tabous de nos jours…Même toi, tu ne me dis pas tout.

-         Oui, mais çà, ce n’est pas un secret.

-         C’est une raison de dispute. Souviens-toi, lors de l’affaire Dreyfuss, justement, On a vu les résultats à table.3-Nog-jpg

-         Sous la table, tu veux dire, parce qu’ « ils en ont parlé »

-         Mais alors, l’isoloir, c’est l’école des faux-culs !

-         Pas plus qu’une campagne électorale.

-         Élection, piège à cons

-         Tais-toi, c’est du passé çà quand on croyait ce qui n’était pas crédible.

-         Même la fin de la société de consommation.

Mais tais-toi donc !

Photos Régine Rosenthal et Jean Nogrady
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:59


chat au piano 1-
         Tu as vu Annick et Pépita, elles jouent chat

-         Bof, c’est pas le chat qui joue

-         Mais c’est lui qui donne le la. : « Lala miaou, lala miaou », nous jouons nos sonates.

-         Des sonates de chat ?

-         On n’a jamais vu çà/ Un piano pour les chats/ La musique pour chats/Et c’est vraiment pour çà/ Que les chats aiment çà.

-         Et pourquoi chantes-tu?

-         Pour faire danser les souris.

-         Tu joues à chat quelquefois ?

-         Oh oui, j’aime les claviers.

-         Quels claviers ?chat-piano

-         Tous les claviers. On s’y repose, on tente une lettre, on essaie un glissement de notes, on joue à quatre pattes et même à huit quand j’ai un compagnon ou une compagne. Et tous les matins je fais mes gammes

-         Tes gammes de notes ?

-         Non, mes gammes de blogs

-         Tu mélanges tout : est-ce que tu parles de l’ordinateur ou du piano ?

-         Des deux : Les lettres, la chaleur et les sons se mélangent

-         C’est du bal canto ?

-         Si tu veux. Mais çà peut être aussi de l’Opéra.

-         Je ne te crois pas capable de chanter l’Opéra

-         Tu as bien cru, l’autre jour mon défilé de chat.

-         Tu en parlais si bien chats-au-piano-2.jpg

Avec la gracieuse autorisation de Mamychatchat

annick.pepita.over-blog.com

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