Était-il soucieux de garder longtemps le mystère du message ? Était-il désireux de conserver intacte la bouteille ? Se devait-il de résister à une force inconnue qu’il sentait vaguement diabolique ? Il a tenu six mois contre une curiosité grandissante....
Lire la suiteLe plus étrange c’est que cette bouteille, lorsqu’il l’eut bien en main, ne portait plus aucune trace de vase, rien qu’une poussière vénérable comme en portent les bouteilles qui n’ont pas quitté le chai [1] depuis cent ans et plus. Personne n’aurait...
Lire la suiteCe n’est qu’après des heures de patience qu’il parvint à passer au goulot de la bouteille une de ces ficelles que les garçons ont toujours en poche et qui leur servent à lancer la toupie. Il tirait à petits coups comme on fait des objets fragiles qu’on...
Lire la suiteCe jour là, il vit une bouteille. Une bouteille n’est, après tout qu’un objet ordinaire, de ceux qu’on trouve en épave sur tous les rivages et dans toutes les poubelles. Celle-ci le fascinait. Il en devinait les formes engluées dans la vase d’où seul...
Lire la suitePierre avait quinze ans quand arriva l’événement. C’était un garçon secret qui aimait se promener seul sur les bords de la Gironde. Pas sur les chemins qui sont là pour tout le monde, mais dans ces halliers qui poussent à même la vase du fleuve et que...
Lire la suite- Tu as vu : le gris, le SDF il voudrait rentrer. - Fais une colocation - bof, c'est moche - C'est très à la mode au contraire - Mais du temps du communisme russe, on disait que c'était moche - Tu ne comprendras jamais rien : poour les riches, c'est in,...
Lire la suite^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Nul n’a jamais su ce qui s’y disait mais, outre les plaques noires d’herbues brûlées le long du ballast et posées là comme des cartes de visite cornées, les trains fantômes laissaient...
Lire la suiteIl en venait de partout : jeunes sorcières paysannes bien en chair, diaboliques à souhait, sorcières des villes, sans âge sinon sans fard, vieilles sorcières issues d’un fond de bois, « houhous [1] » à nez et mentons crochus à servir de portemanteaux,...
Lire la suiteIl n’est pire enfer qu’à la fin il n’empire. Ce train finit par être perçu par les plus insensibles. On en a causé jusque dans les salons qui sont les lieux les plus fermés à l’imaginaire. C’étaient des salons généralement bien informés où se répercutent...
Lire la suiteNul ne l’a vu passer mais tous en ont senti l’odeur de roussi, d’huile chauffée et d’escarbille mouillée. Les uns ont perçu un halètement puissant, d’autres parlent d’un crépitement d’étincelles. Nul n’a pu dire s’il s’agissait d’une locomotive à vapeur,...
Lire la suite