- Alors, tu as un nouvau copain?
- Ce n'est pas un copain, c'est un aoûtat
- Pas un aoûtat, un aoûtien
- C'est pareil.
- Mais non : un aoûtat c'est comme les tiques, il faut les enlever.
- Enlève aussi les aoûtiens.!
- Oh, tu sais, ils sont en vacances.
- Est-ce que je le suis, moi, en vacances?
- Tu est jaloux!
- Non je ne suis pas jaloux! Je trouve qu'ils exagèrent.
Comment, cà?
Ils empiètent sur notre territoire, ils font du gringue à nos chattes, font toutes les exentricités possibles...
- Tu exagères
- Il faut les voir aller chercher le pain avec le 4X4 de leurs maîtres, le mettre sur le trottoir où je ne peux plus passer, pisser dans tes pots de fleur, faire du roller sur les pistes cyclables, chahuter à tout heure, se moquer de nous, nous traiter de plouc.ne jouer qu'entre eux...
- Ce sont des chats de ville. Il faut les comprendre, ils n'ont pas le mêmes besoins que nous.
- Je sais, ils déstressent, qu'ils disent. Ce n'est pas une raison pour nous stresser à nous.
- Ils disent que nous avons besoin d'eux. Qu'on est content quand ils arrivent
.- Moi je le suis quand ils s'en vont.
- Tu ne les aime pas?
- Si, je les aime mais j'aimerais qu'ils me fichent la paix et ne pas les avoir toujours dans les pattes.
Le chat de Nathalie