Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 10:17

- Est-ce vrai, dit Alice, que la force de la crise est inversement proportionnelle à la vitesse des automobilistes partant en vacances?

- Un peu, dit le lapin, surtout s'ils vont à la mer.

- Pour noyer la crise, dit Alice?

- Non, dit le lapin, pour réfléchir à la manière de l'utiliser.

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 06:54
  • Paris est tout illuminé, dit Alice
  • Mais les Bretons ont fêté Noël dans le noir, dit le lapin
  • C’est Cécile Duflot qui va être contente, dit Alice
  • Pourquoi ? dit le lapin
  • Elle dit toujours qu’il faut économiser l’électricité. Alors, la Bretagne, ça compense
  • Mais les lampions ne comptent pas dans les quotas
  • Pourquoi ? dIt Alice,
  • Une question de statistique, dit le lapin
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 09:38
  • Tu as vu toute la nourriture qu’il y avait à Noël? dit Alice
  • Mais les restos du cœur en manquaient dit le lapin
  • Tu te rends compte tous ces restes ce qu’on va pouvoir leur donner dit Alice : du foie gras, du caviar, des oies farcies, et de bûches, toutes ces bûches…
  • Ils n’ont pas l’habitude de tant manger, dit le lapin : tu vas les rendre malades
  • Il faut prévenir les urgences, dit Alice
Partager cet article
Repost0
20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 09:01

Les créanciers et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.

 

- Où est-tu allé chercher ça? C'est vieux, il n'y a plus de corvées

- Oui mais il y a des financiers et aucun d'Artagnan pour les arrêter.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 06:37

Le chevreuil du jardin est parti

- Mais les voisins sont arrivés.

- Av ec leur chien, sale bête !

- Il est parti et je n'ai même pas vu ses yeux de biche

- On ne pourrait pas porter plaine contre le voisin?

Partager cet article
Repost0
18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 08:43
3-copie-1.jpgGrandes nouvelles: la Une, la deux, la trois consacrées au baccalauréat aaux sujets "délicats", voire "horribles" Et cette nouvelle : "un élève s'est endormi dès la première épreuve du bac" : nouvelle capitale...
Et la face du monde en a été changée.
Partager cet article
Repost0
18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 06:44

1-copie-6.jpgL'autre jour, dans C. dans l'air, des Messieurs graves cmme des Diafoirus auprès d'un malade en crise disaient que Holande a une empathie

- Ce doit être une maladie grave, ça

_Peut-être même une maladie orpheline. Qui sait !

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 07:47

Et

1.jpg

pourtant je suis malheureuse. 

 

- « Quelle preuve en apportez-vous ou quel témoignage? 

- «

 

Aucun car personne ne peut vous dire ce que je lui reproche. 

- « Mais encore

 

? 

- « La cruauté mentale, Madame le Juge. Une cruauté mentale caractérisée. 

- « Une cruauté mentale caractérisée? » reprit le juge fort intéressée à ce détail qui n’était pas inscrit au répertoire des délits.  

Elle s’attardait maintenant à ces raisons qu’on ne trouve en abondance que dans les magazines qui plaignent les pauvres stars séduites qu’elles soient  abandonnées ou pas. 

- « Non, Madame le Juge, ce n’est pas cela et c’est beaucoup plus que cela. Comment dire? J’étais belle, j’étais sotte, j’étais courtisée, on me disait mille sottises que j’écoutais avec ravissement. Je n’étais jamais seule. On me faisait faire toutes sortes de bêtises. Et qu’est-ce qu’il a fait de moi? Une femme intelligente dont on craint la répartie, une femme belle qu’on a peur de courtiser, une hôtesse que ne fréquentent plus que de vieux barbons empêtrés dans des raisonnements obtus. Et vous n’appelez pas ça de la cruauté mentale?» 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 06:36

            Quand elle ouvrit la porte pour répondre au coup de sonnette impératif qui la tirait du profond sommeil censé réparer les désordres d’une longue nuit, Cendrillon ne s’attendait pas à se trouver en face d’un inspecteur du fisc.

Les gabelous ont toujours inquiété dans les campagnes mais Cendrillon se sentait ce matin là le cœur léger et l’âme sereine. Sa mère et ses deux sœurs faisant à leur habitude la grasse matinée, c’est elle qui reçut l’étranger en l’installant fort courtoisement devant la grande table de la cuisine. Elle lui offrit à boire, ce qu’il refusa. Elle ignorait, ayant toujours été soumise à un état de dépendance, qu’il y avait dans le fait d’offrir à boire un délit de prévarication. L’inspecteur ne tint d’ailleurs aucun compte de cette corruption naïve. Peut-être parce qu’il avait été tenté par le pichet de vin trônant sur la table.

Cendrillon n’est pas inquiète par nature mais le ton renfrogné du contrôleur commençait à la troubler. Elle le fut tout à fait quand il lui demanda tout de go quelles étaient ses ressources. Elle dut avouer qu’elle n’en avait jamais eu, ayant toujours aidé sa mère et ses sœurs contre une place au coin de l’âtre et une paillasse dans le grenier.

Son cas s’apparentait à celui de milliers de filles non déclarées qui, ne pointant jamais, n’ont jamais été soumises à la limitation des heures légales de travail et ne sauraient se plaindre d’un esclavage familial qui leur évitait toute comptabilité embarrassante.

Ce n’était pas du travail clandestin, puisqu’il se faisait au vu et au su de tout le village. Elle ne recevait aucun salaire et ce travail bénévole ne pouvait en aucune façon être assimilé à du travail au noir. La police aurait eu fort à faire si elle devait contrôler tous les foyers où des filles seules viennent filer auprès de la cheminée pour profiter de la chaleur expirante des braises!

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 07:03

Quand la nouvelle en parut un matin à la Une des quotidiens, personne ou presque n’en crut ses yeux : Monsieur le Marquis de Carabas venait d’être mis en examen!

À vrai dire, quelques initiés s’y attendaient. Très exactement depuis qu’un journal à scandales avait dévoilé l’enrichissement rapide de ce fils de meunier.

On pardonne volontiers à un meunier de faire fortune. Cet exemple d’enrichissement par le travail est assez bien considéré dans le peuple. Qu’il prenne un titre de marquis en plus, fût-ce celui de marquis de Carabas, le bon peuple n’aime pas ça ; les aristocrates non plus, la farine n’ayant jamais été une bonne savonnette à vilain.

Ce “torchon” (nous ne saurions qualifier autrement un journal aussi scandaleux) avait dressé la  liste de toutes les propriétés acquises depuis peu, assortie de détails sur son amitié avec la fille du Roi.

Partager cet article
Repost0