La complainte de Nicodème, un pauvre pêcheur gujanais . Oyez, bonnes gens la complainte De Nicodème, le pêcheur Qui partit à la mer sans crainte Laissant une épousée en pleurs Il n’a connu père ni mère Mais il aimait de tout son cœur Une compagne de misère...
Lire la suiteMais quand « l’estrangey » sortit de sa cabane en tenant par la main sa jeune femme chargée de dentelles, ils le reconnurent tous pour le Roi qu’ils avaient chassé autrefois. Personne ne se moquait plus de sa voile de dentelle et, quant il l’eut montée...
Lire la suiteLes marins ont attendu huit jours que les vents se lèvent. Le Roi attendit huit jours que la princesse finît son ouvrage. Le vent en retenait son souffle. Quand la princesse eut noué le dernier point de dentelle, il se fit comme une respiration qui courut...
Lire la suiteAussitôt que cette femme fut partie, la princesse appela sa marraine, celle-là même qui l’avait conduite jusqu’au Roi. Les Princesses, qui n’épousent que les gens qui leur sont présentés en secret, ne font jamais que ce que veulent leur marraine mais...
Lire la suiteLes deux étrangers avaient beau partager avec les habitués de le Mole les solettes et les rougets qu’ils prenaient dans leurs beaux filets ajourés, les marins crevaient de jalousie et se moquaient des dentelles de la princesse. La plus hardie d’entre...
Lire la suiteEn ce temps là, il y avait une princesse très douce et très jolie qui fuyait un Roi borgne et très méchant. Elle ne marchait que la nuit dans des chemins si défoncés et tellement remplis de ronces que sa belle robe en était toute déchirée. Elle n’avait...
Lire la suiteLes Rois tiennent à leur couronne. « Si je l’enlève, dit le Roi, qui saura que je suis Roi ». C’était la sagesse même et comme le Roi n’a pas voulu s’opposer à l’Assemblée, il est parti. Il n’avait pas plus tôt quitté l’estey qu’il rencontrait sur la...
Lire la suiteLes Rois, c’est connu, réussissent tout ce qu’ils entreprennent. Quoiqu’ils fassent, ils ont des attitudes de rois, surtout quand ils brandissent la foënne [1] ou lancent l’épervier. C’est pour ça que les peintres sur leurs toiles ne peignent que des...
Lire la suiteIl était une fois un Roi qui s’était fait marin à « l’estey de la Mole [1] ». On avait bien connu des marins devenus Rois en des îles lointaines mais des Rois devenus marins, jamais. L’estey était si beau avec son moulin [2] qui battait des ailes au moindre...
Lire la suiteTandis qu’ils approchaient de l’île sans nom un serpent jaillit de l’onde bouillonnante. Il s’est dressé, énorme, a gonflé son cou, ouvert une gueule rouge d’où est sortie une langue fourchue comme la queue du diable avant de tourbillonner comme une trombe...
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