- Tu as vu, Mousse’, on va supprimer toutes les centrales nucléaires.
- Tu as entendu la Japonaise qui disait qu’elle espérait qu’on allait en construire de nouvelles parce qu’elle ne pouvait plus vivre sans confort
- - C’est le risque industriel, le risque maximum.
- Bien sûr mais comment pourrait-on éclairer nos monuments, nos vitrine, nos bureaux, allumer nos réverbères – même si on nous dit d’économiser, pauvres de nous.
- Et ce n’est pas le seul risque sur terre sans compter les guerres.
- Comment ce n’est pas le seul.
- Non il y a les voitures. On n’a jamais comptabilisé le nombre de morts ou de blessés chaque année dans le monde, même en ne comptant pas les chats écrasés.
- Oui mais comment ferais-tu pour aller en vacances au bout du monde ou même de la France, pour aller au boulot, pour conduire les enfants à l’école, pour aller chercher le pain. Tu sais bien qu’ils ont tous la bougeotte.
- C’est tout ?
- Non il y a le risque du transgénique qui ne permet même pas de donner à manger à tous
les habitants de la planète, le risque des crises et du chômage avec des banques qui recherchent l’intérêt maximum, font déplacer les usines et saisir ceux qui ont des prêts qu’ils ne peuvent pas
rembourser.
- C’est eux qui font déplacer les usines ?
- Les actionnaires
- Pauvres de nous. Qui nous a dit que la vie était un risque.
- Même le paradis en était un puisque Adam et Eve en ont été chassés.
- Ils ont été délocalisés ?
- On pourrait dire çà.
çà te laisse de bois, tout çà!