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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 07:05

2.Nogrady.jpg- Alors, plus quuestion de trou aujourd'hui?

Non

- Ni celui de la sécu, ni celui d'une aiguille?

- Tu veux dire un chas?

- Un chas, un chat, qu'importe? Je voudrais te dire que j'ai l'impression de vivre une époque moderne.

- En quoi est-elle moderne?

- Les jeunes ne se marient plus.

- Les enfants sont élevés en communautés dans les familles recomposées;

- Il n'y a plus de familles décomposées?

- Non, on dit des femmes seules. On a supprimmé l'héritage

- On l'a remplacé par les dons manuels ante-mortem.

- Oui, mais les décès ne rapportent plus rien.

- C'est pour çà qu'on a remplacé l'enterrement par la crémation :  plus de concessions.

-. On a supprimé les privilèges.

- On les a remplacés par les niches fiscales, les avantages particuliers, le décorum des fêtes et de l'argent. Mais on n'a plus à attendre la mort des vieux.

- Tu vois, c'est une époque moderne et sociale.

- Pas socialiste?

- à peine. Justement, je suis en train de lire Cabet, son Voyage en Icarie.

- Et qu'est-ce qu'il dit, Cabet?

- Fraternité : Tous pour chacun, Chacun pour tous

- Un bon slogan.

- Premier droit : vivre, à chacun ses besoins.

- C'est bien, çà, j'ai beaucoup de besoins.

- C'est vrai : les riches en ont plus que les pauvres. Et qu'est-ce qu'il dit aussi?

- Premier devoir, travailler.

- Des devoirs? Tu es sûr qu'il est socialiste?

- De chacun selon ses forces.

- Je suis fatigué, moi.; je vais me reposer. Tu vois bien que nous vivons une époque moderne.

- Mais pourquoi insiste-t-il sur le mariage et la famille ?

- Il est d'un bourgeois !

- Oui mais, sans dot.

- çà, Molière l'a déjà dit.

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 20:02

caramel-2.jpg- Qu'est-ce qui t'amènes aujourd'hui?

- Je voudrais la légion d'honneur

- Pour quelle raison

- Pour la rubrique que je tiens depuis bientôt deux ans.

- Ce n'est pas suffisant.

- Il y en a qui l'ont pour diriger un journal technique que personne ne lit et d'autres pour un restaurant de bord de mer.

- Pour les restaurant, ce sont des étoiles qu'il faut.

- çà dépend de qui les fréquente.

- Tu crois que çà donne des repas gratuits?

- va savoir.

- Alors, qui faut-il que je vois?

- Tu ne connais pas de député?

- Eric Woerth?

- Non, un simple député suffit.

- En connais-tu qui soient assez complaisant

- Ils le sont tous.

- alors tu leur donne mon nom : Mouss' chat polémiste

- Polémiste? Ce n'est pas sérieux pour la légion d'honneur

- Que faut-il mettre?

- Mouss' chat couchant

- Eh, dis-donc, je ne suis pas un chien couchant, moi. A ce compte, je n'en veux pas de ta légion d'honneur.

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 19:55

- Qu'est-ce qui t'amène aujourd'hui

caramel-2.jpg- J'aimerais avoir la légion d'honneur

- Pour quelle raison?

- Depuis le temps que je tiens cette rubrique, je la mérite bien, non?

- Crois-tu que ce soit suffisant?

- Il y en a qui la reçoivent pour avoir dirigé un journal technique et d'autres pour diriger un restaurant.de bord de mer.

- Un restaurant, ce sont des étoiles qu'on lui donne.

- çà dépend qui fréquente le restaurant.

- Crois-tu que ce soit pour avoir un repas gratuit?

- va savoir!

- Moi, je veux bien, mais il faut saisir un député

- Eric Woerth?

- Un simple député fera tout aussi bien l'affaire.

- Tu en connais un, bien complaisant?

- Ils le sont tous.

- Alors, qu'attends-tu pour me recommander?

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 07:12

- J'ai reçu une lettre de lili avec une photo

- où est-elle?

- En vacances.

- C'est malin, çà ; tout le monde est en vacances. Elle est au bord de la er?

- Non, dans son jardin.

- çà, c'est original. Et que fait-elle?

- Elle se repose.

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Elle ne bronze pas?

- si, elle se bronze le ventre en dormant.

- Est-ce qu'elle lit?

- Elle écoute des histoires de chats.

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 10:18

Ils dorment tous les deux, Adèle et son chaton

Elle a pris l'animal au fond de son jupon

Sa patte de velours sur son col de dentelle

La tête reposant sur le blanc-seing d'Adèle.

7ec24115

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 07:24

ANI_CAT.043.jpg

C'était un chat déjanté

Que l'on disait argenté

Il aimait tant les voyages

Qu'un jour il prit le grand large

 

Il s'est gelé le bout du nez

En passant par Obernai

Il s'est râpé le bout des pattes

En courant dans les Karpathes

Il s'est pelé comme un rat

Aux chutes du Niagara

Il a laissé sa queue prise

Au regel de la banquise.

Il fut aussi, devinez quoi?

Scalpé par les Iroquois.

Il a nagé à perdre haleine

Pour échapper à la baleine

Mais dans la Patagonie

On le vit à l'agonie.

Il s'est retrouvé sans fric

En longeant la côte Afrique

Et quand il est revenu

Il s'est présenté tout nu

 

C'était un chat de voyage

Marqué comme un vieux bagage

Mais jamais dans le bon sens

Il sentait très fort l'essence

L'escarbille et le vieux cuir

Comme sont les durs à cuir'

Qui reviennent de voyage

Epuisés les soirs d'orage.

 

Aujourd'hui désenchanté

Il est toujours déjanté

Chanel_A.jpg

 

 

 

 

 

Jean Nogrady et Régine Rosenthal

Photographes

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 15:18

Chanel_2006-5700.jpg

Mon maître il m'a dit que c'était le navigateur qui faisait des ennuis à sa messagerie et aux newsletters par la même occasion.

Alors j'en profite pour vous dire que monmaître il a un copain - celui qui dirigeait les cahiers bleus de Troyes - qui le convie au marché de la poésie mais c'est loin, c'est place Saint Sulpice à Paris. Vous savez cette église qui a deux tours contre lesquelles...

çà aura lieu du jeudi 17 au dimanche 20 juin.

Il dit (son copain, pas lui) qu'il signera son livre de poèmes de l'obscur à l'aurore

çà, c'est le titre du livre. çà ne veut pas dire qu'ils restera tout ce temps sur son stand.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 13:48

-         Tu as vu, il y eut au moins quelqu’un contre l’esclavage autrefois. On ne nous a pas attendu

-         De qui veux-tu parler ?chatte-des-for-ts-Norv-giennes--Eclipse--AF.5656-copie-1.jpg

-         De Léon-Robert de l’Astran

-         mais il n’a pas existé !

-         Ségolène en a parlé

-         elle voulait l’inscrire au parti ?

-         Trop tard pour çà..

-         Alors, il n’y a eu que des partisans de l’esclavage au siècle des lumières?

-         Pour paraphraser Montesquieu parlant de sucre «  les marchandises seraient trop chères s’il n’y avait des esclaves »

-         Tu sais bien qu’il n’y a plus d’esclaves.

-         Comme nous en avons honte nous les cachons dans des ateliers clandestins ou nous les employons dans d’autres lieux, bien loin de nous.

-         Où çà ?

-         Là où l’on fait travailler des enfants et des ouvriers de misère pour disposer de  produits bon marchés

-         Que restera-t-il à nos enfants ?

-         À faire leur repentance pour avoir profité des avantages que nous avons su leur procurer.

-         Comment ?

-         Je te l’ai dit en ne pensant pas à nos nouveaux esclaves. Montesquieu disait qu’avec leur nez épaté et leur peau noire…

-         Clichés tout çà, qu’on pourrait remplacer par leurs yeux bridés et leur peau jaune…

-         Tu ne crois pas aux gens généreux ?

-         Je ne connais que les révoltes d’esclaves.

-         Et si moi, Mouss’, je dénonçais cet esclavage moderne

-         Tu serais le Léon-Robert de l’Astran des temps futurs

-         Tu veux dire que je n’existerais pas ?

-         Comme dit la conseillère de Ségolène, çà ne fait rien : vraie ou fausse, quelle importance : une belle histoire çà mérite d’exister., pas la peine de vérifier.

-         Surtout si l’histoire nous est utile. Et c’est çà le rôle que tu voudrais me faire jouer ?

Tu ne serais pas le premier à utiliser l’histoire à des fins personnelles.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:31

Chat_noir_AF-23-12_.jpg

-         Dis-moi, dit mon chat, c’est quoi les droits de l’homme ?

-         La ligne rouge que tu ne dois pas franchir

-         Qui c’est qui l’impose ?

-         Les maîtres de la morale, je pense. Pourquoi dis-tu çà ?

-         Parce que les autorités israéliennes auraient refusé les commandements du Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu .

-         Qu’est-ce qu’elles ont dit ?

-         Que le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu n’avait aucune autorité morale

-         Cela dépend de ce qu’ils disent.

-         Alors, la moral, c’est quand j’ai raison ?

On peut dire çà, si l’on se fie à la politique.                Photographie Régine Rosenthal

                                                            

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 05:49

 

 

-         Dis moi, me dit Mouss’, tu as fait passer la gourmandise sans m’en parler. froid

-         Pourquoi, tu n’aimes pas les huîtres ?

-         Si, mais je préfère le lait, et en parler moi-même.

-         Les huîtres au lait ? Le Dr Lalesque en faisait un régime pour les tuberculeux.

-         Je me méfie des régimes de médecins. C’est comme si tu me recommandais ton pharmacien comme traiteur.

-         Que veux-tu alors ?

-         Que tu passes mon texte sur la gourmandise des chats.

-         Tu crois que les internautes apprécieront, après avoir lu le mien ?

-         Tu verras bien ce qu’ils te diront.

-         Alors, passe-le-moi, TON texte :

 

Il approche, flaire le lait, y met la patte puis le menton, secoue sa patte, trempe son nez dans l’écuelle, lèche la perle blanche, qui tremblote sur sa truffe rose comme un percing tout neuf, passe et repasse sa langue puis s’étire. Un chat ne fait rien de bien s’il ne s’étire pas d’abord.

Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche et le voici qui lape à petits coups gourmands le lait de l’écuelle. Son ventre respire, sa langue s’accélère, le lait s’amenuise.

Le gourmand boit en solitaire. Il s’arrête un court instant pour respirer puis replonge en redressant les moustaches pour ne pas les mouiller.

L’écuelle est vide mais il n’a pas fini. Il passe et repasse sa langue rose sur son nez humide pour essuyer jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à la dernière fragrance de lait. Quand il n’y a plus rien à laper, il s’assoit bien droit à l’intérieur de sa queue qu’il ramène autour de lui et de sa patte haut levée, il se caresse les moustaches puis s’en va, la queue en l’air se promener dans le jardin.

 

-         C’est tout ?

-         Oui, c’est tout.

-         Qu’as-tu à redire au texte sur la luxure ?

-         Rien, si ce n’est que je n’aime pas l’eau et que je préfère un bain de soleil parfumé à la marjolaine.

 

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