30 juin 2009
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Du temps où les chefs d'Etat jouaient au gentlemen-farmer, Napoléon III a acheté quelques 7.000ha de terrain à cinq communes voisines pour en faire un domaine expérimental dans les landes les
plus déshéritées et marécageuses qui soient. Annoncé comme devant être une exploitation fourriériste appartenant en propre à l'Empereur,le domaine n'est plus que le souvenir évasif d'un rêve
économique.
On lit déjà au XVIIIè siècle, dans le roman d'une jeune girondine qu'elle préfère la propriété des Landes à celle du Médoc parce qu'elle peut y fait la charité comme ses parents lui ont appris à la faire. En 1825 d'Haussez compte utiliser à des fins de colonisation des landes les nombreux indigents de l'époque. En 1863 Napoléon III qui avait doté les premiers colons de semences, d'outils, d'une vache et d'un cochon érigeait sa propriété en commune qui garde le nom du domaine, hérité d'une victoire impériale : SOLFERINO. C'est le dernier grand essai de polyculture systématique. L'Histoire lui a laissé un nom, l'économie quelques cottages, une ferme-auberge où l'on mange bien et beaucoup de souvenirs. Un ange y passe, et la tempête. Nous savions les landes en proie au feu, à l'eau, au sable. Il faut y ajouter le vent.
On lit déjà au XVIIIè siècle, dans le roman d'une jeune girondine qu'elle préfère la propriété des Landes à celle du Médoc parce qu'elle peut y fait la charité comme ses parents lui ont appris à la faire. En 1825 d'Haussez compte utiliser à des fins de colonisation des landes les nombreux indigents de l'époque. En 1863 Napoléon III qui avait doté les premiers colons de semences, d'outils, d'une vache et d'un cochon érigeait sa propriété en commune qui garde le nom du domaine, hérité d'une victoire impériale : SOLFERINO. C'est le dernier grand essai de polyculture systématique. L'Histoire lui a laissé un nom, l'économie quelques cottages, une ferme-auberge où l'on mange bien et beaucoup de souvenirs. Un ange y passe, et la tempête. Nous savions les landes en proie au feu, à l'eau, au sable. Il faut y ajouter le vent.