- Tu as vu, on met la pression à Copenhague
- Qui, on ?
- Greenpeace d’une part, Sarkozy de l’autre
- Et moi qui croyais que c’était un petit vin frais, gouleyant, pétillant
- C’est la bière qu’on sert à la pression. Tu n’aimes pas la bière ?
- En demis, sans faux-col. Comme çà, c’est populaire.
- C’est normal, la pression ?
- La pression sur qui ?
- Sur les représentants démocratiquement élus.
- Une sorte de marchandage en sorte ?
- Des arguments sur le coin de la gueule quelquefois.
- Comme à Berlusconi ?
- J’ai même entendu dire à un journaliste italien que c’était un moyen radical pour rapprocher les adversaires.
- Contester c’est une certaine façon de suggérer la discussion
- Tu as vu les pancartes : les politiques parlent, les leaders travaillent
- On n’a qu’à élire les leaders
- Mais les leaders ne se présentent pas aux élections
- Pourquoi ?
- Ils ont peur de ne pas être élus.
- Alors comment les choisit-on ?
- On ne les choisit pas, ils s’imposent.
- Ce n’est pas très démocratique, çà
- Ils s’imposent lorsqu’il y a de la catastrophe dans l’air.
- C’est pour çà que les nouvelles sont catastrophiques
- Oui, chaque fois qu’on en a besoin.
- On met le pression sur le climat et on ne parle plus de la grippe.
- Tu ne voudrais pas, pour Noël…
Elle est forte, Roselyne Bachelot pour avoir obtenu la trêve de la grippe !