21 avril 2009
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Quand mon chat introduisit le Petit Chaperon Rouge chez le célèbre Dr Bartock, il sut tout de suite qu'elle lui avait été envoyée par la cellule de soutien psychologique mise en place dès qu'elle
fut extraite du ventre du loup.
Le célèbre doctor la fit allonger pour qu'elle raconte son histoire
- J'allais porter une galette et un pot de beurre à ma grand-mère de l'autre côté de la forêt...
- Votre mère ne pouvait pas y aller?
- Elle s'occupait de mon petit frère.
Le bon docteur notait Enfant exploitée par une mère abusive.
- Pourquoi passiez-vous par la forêt
- Il y avait plein de fleurs, il faisait beau et ma grand-mère habite de l'autre côté du grand bois.
Il notait aussitôt la tendance rêveuse de l'enfant (syndrome du sous-préfet aux champs)
- Avez-vous parlé au loup.
- Oui, bien sûr, il était si mignon.
Le stylo courait notant l'influence débilitante de la télévision en particulier des séries animalières sur les enfants fragiles.
- Que lui avez-vous dit?
- La même chose qu'à vous
Enfant sans personnalité, encline à écouter le premier venu, ce que lui-même appelait le syndrome de l'électeur sortant d'une réunion publique.
- Votre grand-mère fermait-elle toujours à la chevillette?
- Elle y mettait aussi le bobinette
Le médecin notait : famille sécuritaire.
- ça ne vous a pas étonné qu'elle ne vienne pas ouvrir?
- Bien sûtr que non, puisqu'elle était malade
Ses premiers étonnements sont venus des transformations morphologiques du visage de sa grand-mère - ce qu'elle croyait dû à la maladie. Elle avait tout dit au psychiâtre sauf que le loup lui avait dit de se coucher près de lui. Elle n'y avait pas vu de mal sur le coup vu qu'elle croyait que c'était sa grand-mère. Maintenant elle n'est plus tout à fait aussi sûre de ses impressions.
- Vous a-t-il touchée mon enfant?
Comme elle s'étonnait de voir s'allonger vers elle la mâchoire carnassière du psychiâtre, le Petit Chaperon Rouge niait tout
A vérifier, notait le psy. Tendance à la dissimulation.
- Et après?
- Après, je ne me souviens plus de rien que d'un Monsieur barbu avec une grande hache, qui m'offrait des bonbons
Le stylo allait de plus en plus vite. Oubli psychologique, refus de voir la réalité en face...
Le bûcheron, surtout, inquiétait le psychiâtre.
Syndrome de la forêt de Gâtine. Il repensait à toutes ces histoires de loups où intervient un bûcheron.

Le Dr Bartock a fait un beau rapport qui servit au tribunal quand il eut à juger le bûcheron qui était bien la dernière personne a avoir vu l'enfant dans le ventre du loup.
Les conclusions, rapportées par mon chat, tiennent ent rois points :
1. Le bûcheron fut condamné aux dépens et interdit de forêt poour avoir tué un loup qui se reposait de son festin à l'ombre d'un buisson (les loups étant, comme chacun sait une espèce protégée)
2. Le rapport servit de base à une loi favorisant le repeuplement des forêts françaises par des loups indiens de l'espèce de ceux qui avaient recueillis Mowgli.
3. Le Petit Chaperon Rouge fut placé dans une famille d'accueil citadine étant donné que les gens des villes ont horreur des arbres dont les racines font des crocs en jambe aux vielles gens, dont les feuilles pourrissent sur les toîts et cachent les crottes de chiens abandonnées sur les trottoires. D'autre part les arbres sont un danger potentiel non négligeable à chacune de ces tempêtes qui n'existent que depuis le réchauffement de l'atmosphère.
Mon chat a beaucoup plaint le Petit Chaperon Rouge.
Photos d'Antoine, Cécile et Julierre Durand.

- J'allais porter une galette et un pot de beurre à ma grand-mère de l'autre côté de la forêt...
- Votre mère ne pouvait pas y aller?
- Elle s'occupait de mon petit frère.
Le bon docteur notait Enfant exploitée par une mère abusive.
- Pourquoi passiez-vous par la forêt
- Il y avait plein de fleurs, il faisait beau et ma grand-mère habite de l'autre côté du grand bois.
Il notait aussitôt la tendance rêveuse de l'enfant (syndrome du sous-préfet aux champs)
- Avez-vous parlé au loup.
- Oui, bien sûr, il était si mignon.
Le stylo courait notant l'influence débilitante de la télévision en particulier des séries animalières sur les enfants fragiles.
- Que lui avez-vous dit?
- La même chose qu'à vous
Enfant sans personnalité, encline à écouter le premier venu, ce que lui-même appelait le syndrome de l'électeur sortant d'une réunion publique.
- Votre grand-mère fermait-elle toujours à la chevillette?
- Elle y mettait aussi le bobinette
Le médecin notait : famille sécuritaire.
- ça ne vous a pas étonné qu'elle ne vienne pas ouvrir?

- Bien sûtr que non, puisqu'elle était malade
Ses premiers étonnements sont venus des transformations morphologiques du visage de sa grand-mère - ce qu'elle croyait dû à la maladie. Elle avait tout dit au psychiâtre sauf que le loup lui avait dit de se coucher près de lui. Elle n'y avait pas vu de mal sur le coup vu qu'elle croyait que c'était sa grand-mère. Maintenant elle n'est plus tout à fait aussi sûre de ses impressions.
- Vous a-t-il touchée mon enfant?
Comme elle s'étonnait de voir s'allonger vers elle la mâchoire carnassière du psychiâtre, le Petit Chaperon Rouge niait tout
A vérifier, notait le psy. Tendance à la dissimulation.
- Et après?
- Après, je ne me souviens plus de rien que d'un Monsieur barbu avec une grande hache, qui m'offrait des bonbons
Le stylo allait de plus en plus vite. Oubli psychologique, refus de voir la réalité en face...
Le bûcheron, surtout, inquiétait le psychiâtre.
Syndrome de la forêt de Gâtine. Il repensait à toutes ces histoires de loups où intervient un bûcheron.

Le Dr Bartock a fait un beau rapport qui servit au tribunal quand il eut à juger le bûcheron qui était bien la dernière personne a avoir vu l'enfant dans le ventre du loup.
Les conclusions, rapportées par mon chat, tiennent ent rois points :
1. Le bûcheron fut condamné aux dépens et interdit de forêt poour avoir tué un loup qui se reposait de son festin à l'ombre d'un buisson (les loups étant, comme chacun sait une espèce protégée)
2. Le rapport servit de base à une loi favorisant le repeuplement des forêts françaises par des loups indiens de l'espèce de ceux qui avaient recueillis Mowgli.
3. Le Petit Chaperon Rouge fut placé dans une famille d'accueil citadine étant donné que les gens des villes ont horreur des arbres dont les racines font des crocs en jambe aux vielles gens, dont les feuilles pourrissent sur les toîts et cachent les crottes de chiens abandonnées sur les trottoires. D'autre part les arbres sont un danger potentiel non négligeable à chacune de ces tempêtes qui n'existent que depuis le réchauffement de l'atmosphère.
Mon chat a beaucoup plaint le Petit Chaperon Rouge.
Photos d'Antoine, Cécile et Julierre Durand.