Tout le monde sait que les minettes attirent les matous. Celui-ci était un chat-teigne, du type chat sumo, un castagneur comme on dit chez nous, probablement attiré par le parfum de la minette
d'hier : soir de Paris ou chat-limar, quelque chose comme ça. Il avait tout du lutteur de foire, les percings et les tatouages. Pas très soigné, un chat pas très, très, très, pas
chât-tré quoi!
"Tu le connais dis-je à mon chat qui le regardait venir de derrière le rideau de la chambre.
- C'est un chat puant qui cherche à serrer de prés ma petite chatte blanche.
- Il doit être plein de puces.
- Ton ordinateur aussi en est plein et tu le fréquentes.
- Il y a puce et puce. Il va en coller à ta petite chatte
- Elle sait-chat-pe quand il arrive. Elle trouve qu'il chat-ri avec ses airs de matoumore (c'est comme ça qu'on dit au chat-chat-chat)
- Il eut fallu qu'il l'allé-chat.
- Comment veux-tu qu'il la lé-chat puisqu'il ne peut pas l'approcher.
- Je n'ai pas dit la lé-chat, j'ai dis l'allé-chat. Avec des fleurs par exemple, de l'herbe à chat ou des chatte-ries.
- Elle ne voudra jamais, dit-il de cet air buté d'un chat qui a peur de la chat-maille et cherche à conjurer un rival qu'il craint .
- C'est un chat haret, un chat sauvage, un vrai chat taré."
Et mon chat se terrait, qui battait la chat-made en sourdine.