- As-tu voté dimanche ?
- Le vote étant secret, tu ne le sauras pas.
- Oui mais tu es fliqué.
- Qui parle de flicage ?
- Ceux qui ont bien regardé qui votait socialiste pour faire la soustraction.
- Et alors ? De toute façon on le sait. On voit bien qui va à la messe.
- C’est même là l’objet des fiches du général André. Autrefois, ça faisait scandale.
- La surveillance politique n’aura plus besoin d’écoutes illégales.
- Les primaires suffiront.
- Alors je vois bien les lendemains politiques du vote
- Comment le vois-tu ?
- Sans isoloir, avec une urne par parti se présentant (plus une pour les bulletins blancs), la sébille à côté pour l’obole.
- Tu crois ?
- L’occasion est trop belle : le vote de dimanche, c’est un test.
- De vote payant et fliqueur ?
- C’est çà, le vote de demain. Vive les électeurs, ma mère, vive les électeurs…payants.
- Et qu’a dit le Conseil constitutionnel ?
- Pourquoi, il a quelque chose à dire ?