- La science, c’est un
alibi ?
- Oui, c’est un alibi
- Un alibi sérieux
- Un alibi sérieux. Pourquoi me demandes-tu çà ?
- Pour les yaourts scientifiquement prouvés…
- C’est un usage abusif du mot science
- Et pour le réchauffement de la planète ?
- Çà dépend
- Çà dépend de quoi ?
- Quand j’étudiais la thermodynamique de l’atmosphère, il n’était pas question de carbone mais de calories apportées par les rayons solaires
- Toujours les mêmes ?
- Non, à cause des poussières interstellaires.
- Et maintenant ?
- Il y a encore des scientifiques qui utilisent la formule du bilan terrestre sans faire intervenir l’oxyde de carbone.
- Ils le disent ?
- Les scientifiques ont des revues sérieuses où s’affrontent leurs thèses.
- Ils lisent tout çà ?
- Oui, bien sûr. Ils doivent même dire où se situent leurs recherches
- Et s’ils ne le font pas ?
- Ils disent n’importe quoi et se foutent de nous
- Alors tu ne veux rien me dire?
- Dans ce cas précis, je ne peux rien te dire
-
La politique, c’est pareil ?
- Pourquoi ?
- Parce qu’ils nous disent que la science affirme.
- Pourquoi ne laissent-ils pas parler les scientifiques ?
- Ils ont peur de leurs doutes et des observations contraires à leurs opinions
- Parce que les opinions ont quelque chose à voir avec les observations ?
- Pas toujours.
- Les politiques sont des observatoires ?
- Tu veux dire des observateurs ?
- Oui des observateurs
- Et bien non, ce sont des affirmateurs.
- Au nom de quoi auraient-ils raison ?
- Au nom du Saint Chrême que leur confère l’élection.
- Tu ne serais pas monarchiste par hasard ?
- Au nom du Saint-Chrême ?
Les princes qui nous gouvernent le méritent bien.