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Mon chat aime les réparties

  
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         Tu as vu, la Martine, ce qu’elle passe à Frèche ?

      -         Bof ! Frèche est un gros du Midi et les gros du Midi, çà se lâche souvent.

       -         Il n’y a pas que dans le Midi

-         Tu veux dire que la Martine est une grosse ?

       -         Je n’ai pas dit çà, je pense à un sénateur du Nord qui s’appelait Ramette, un gros aussi

       -         Il dérapait aussi souvent que Frèche ?

       -         Çà arrivait, et en pleine Chambre encore. Un jour on l’entendit dire en plein Sénat : « Pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gueule »

-         C’est ce que disaient les opposants à la peine de mort ?

-         Non, eux c’était plus distingué

-         Que disaient-ils ?

-         « Que Messieurs les assassins commencent ! »

-         Çà fait très vieille France : « Messieurs les Anglais tirez les premiers ! »

-         Tu ne te souviens de rien d’autre ?

-         Si. Un jour qu’on avait supprimé les bourses à des étudiants, qu’on leur avait « coupé les bourses » comme dit un député depuis son banc, on entendit la grosse voix de Ramette s’exclamer  « oh les pauvres ! »

-         On les leur a rétabli ?

-         Ce n’est pas à ces bourses là qu’il pensait. Depuis Abélard, on n’émascule plus dans les Universités

-         Du moins physiquement

-         Que veux-tu dire par là ?

-         Qu’on les émascule intellectuellement.

-         Les maîtres, tu sais, ils n’aiment pas qu’on les dépasse

-         Bien sûr : ils sont LA référence. Et puis, dans les Universités, il n’y a plus d’Héloïses.

-         Personne ne dit plus ou n’écrit plus çà depuis qu’il existe une loi sur les injures raciales et les discriminations sexuelles.

-         Si : Lyautey dans ses lettres du Tonkin.

-         Lyautey ? le Maréchal ?

-         Oui il dit comment, partant pour l’Indochine, il voyageait avec le fils adipeux d’un négociant2-Nog-copie-1.jpg bordelais (un gros encore) qui était là avec sa femme qui n’était pas sa femme mais se comportait comme sa femme, des célibataires qui se dévergondaient sous la chaleur des tropiques et la toute jeune épousée d’un officier des Indes, qui était vraiment sa femme, très mal à l’aise au milieu de tant de dévergondage, comme une « une chatte sur de la braise »

-         Une chatte sur de la braise ? Tu m’intéresses

Sadique, macho !!! Quand tu auras fini de rêver !

Photographie jean Nogrady
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L
<br /> bonsoir Charles<br /> oui FRECHE un gros dégoutant !! en plus il baisse physiquement<br /> il devrait prendre sa retraite - mais les sous !!!<br /> c'est un malpolis qui se croit supérieur aux autres -<br /> une grande gueulle -<br /> amitiés Lady marianne<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est sa façon de se vendre. Comme vous dites, un imprtant de la gueule, çà compte, dans notre Midi, non§<br /> <br /> <br />
L
<br /> Il y a des hommes, qui se prétendent des vrais, qui paradent, qui bombent le torse, mais à qui il serait difficile de les couper.<br /> comme disait l'ami George, "par bonheur ils n'en ont pas."<br /> <br /> http://www.brassens.sud.fr/index.php?pge=texte_commentaire_perso&id=65<br /> <br /> <br />
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C
<br /> En avoir ou pas, tâtez la question.<br /> <br /> <br />
Q
<br /> J'en apprends de belles chez vous ce matin !<br /> <br /> Mais je suis d'accord quand vous dites qu'il y a des castrations intellectuelles...<br /> <br /> Même si vous le dites autrement.<br /> <br /> Bonne journée, Charles.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> On apprend toujours, surtout de nos élus. Il est vrai qu'on l'oublie aussi vite parce qu'ils virevoltent tout le temps.<br /> <br /> <br />