Le bassin embellit quand le soleil se couche
Sur des lames de nacre aux reflets de pastel
Et la dune se dore à la dernière touche
Et le sable s’endort en buvant le soleil
Les nuages sont bas. Les lumières d’en face
Précisent le rivage à nos yeux incertain
Le clapot sur la plage et le bateau qui passe
Font frissonner la mer comme un souffle lointain
Où sont-ils ces éclats qu’emporte la risée ?
Seraient-il tous perdus au fond de l’Océan ?
Seraient-ils près de nous au chenal du Teychan ?
L’huître les a cueillis en sa coque irisée
Pour livrer au gourmet en éclats retrouvés
Sa chair d’huître épicée aux reflets savourés
Arcachon, le 23 mars 2011
Charles Daney