Extrait du divorce de Riquet à la Houppe
. « J’étais belle, j’étais sotte, j’étais courtisée, on me disait mille sottises que j’écoutais avec ravissement. Je n’étais jamais seule. On me faisait faire toutes sortes de bêtises. Et qu’est-ce qu’il a fait de moi? Une femme intelligente dont on craint la répartie, une femme belle qu’on a peur de courtiser, une hôtesse que ne fréquentent plus que de vieux barbons empêtrés dans des raisonnements obtus. Et vous n’appelez pas ça de la cruauté mentale?»
La juge qui avait craint en sa qualité de féministe militante quelque “machisme” de son cher Riquet se prit à rêver aux mariages mentionnés dans Gala ou Point de vue où l’on se laisse prendre à la petite fleur bleue des Reines d’un jour. Personne ne vient vous dire comment ça se passe après ou bien vous l’apprenez par hasard, un jour de grisaille, dans une cour de justice perdue qui sent le camphre et la poussière.