Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Beau parler

Voir mon blog d'hier : Jurons et mots doux dont c'est ici la suite obligée, empruntée - très légalement - à Joseph Delteil, dans Les chats de Paris.

Oui, dès l'instant que je vous vis,

Beauté féroce, vous me plûtes ;

De l'amour qu'en vos yeux je pris,

Sur le champ vous vous aperçûtes.

Ah! fallait-il que je vous visse

Fallait-ilque vous me plûssiez,

Qu'ingénument je vous le disse,

Qu'avec orgueil vous vous tussiez?

Fallait-il que je vous aimasse,

Que vous me désespérassiez,

Et que je vous idolâtrasse,

Pour que vous m'assassinassiez!

Ecrire, c'est faire joujou avec son lecteur, faire joujou avec le monde."

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
que voilà un petit poème qui me plaît !!<br /> enfant, j'avais appris le poème de V.Hugo : "aux feuillantines" par coeur, rien que pour le plaisir du passé simple qui charmait mon oreille curieuse d'enfant !
Répondre
C
<br /> Le livre vous plairait peut-être encore davantage : Il s'agit des chats de Paris, de Joseph Delteil. chapitre qui se termine par "Il y a des soirs où Paris sent le<br /> chat..."<br /> Le début n'est pas mal non plus:<br /> C'est l'heure où sur les toites de Paris, sur les zincs chauffés à blanc, sur les ardoises pâmées, les chats commencent à faire l'amour. Un long miaulement a préludé, lointain et lunatique, âpre,<br /> issu desrégions pâles de la chair...<br /> <br /> <br />