Voir mon blog d'hier : Jurons et mots doux dont c'est ici la suite obligée, empruntée - très légalement - à Joseph Delteil, dans Les chats de Paris.
Oui, dès l'instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur le champ vous vous aperçûtes.
Ah! fallait-il que je vous visse
Fallait-ilque vous me plûssiez,
Qu'ingénument je vous le disse,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez?
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et que je vous idolâtrasse,
Pour que vous m'assassinassiez!
Ecrire, c'est faire joujou avec son lecteur, faire joujou avec le monde."