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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 08:39

3-lavandi-re.jpg- Tu as vu, Aunault, il a demandé l'asile à la Belgique.

- C'est un exilé politique?

- Non, un exilé de la finance.

- Tu crois qu'il aura la couverture universelle?

- Qui sait

 

Ceux qui chez nous ont quelque aura

Dont on voudrait suivre l'exemple

Qui prennent place dans le temple

Et qui fuiront comme des rats!

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 06:54

Le sourire des lèvres cache souvent les grimaces du cœur

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 05:59

- Pourquoi ne continuerais-tu pas gratis?

- Je vais consulter mon syndicat.

- et que comptes-tu faire?Mitge-chatte-Isabelle-AF 8811

- déployer une pancarte sur les murs de Paris.

- Si ça te chantes, on va bien s'amuser. En attendant, accouches et finis de chercher tes idées dans ton pot de chambre...

:

Les erreurs de jugement sont de peu d’importance : il y a toujours un événement nouveau qui fait oublier l’ancien.

Une caresse chasse l’autre

 

Un titre en dit souvent plus long que tout un volume.

Un regard de chat en dit souvent plus long qu’un ronron.

 

L‘âge n’aidant guère…

Là, il a raison

 

Pour éviter les tabous, on les a rangés au rang des délits.

Les chats ne connaissent pas de délits, rien que des caprices de maîtres qu’ils appellent interdits

 

Les peuples sont aussi bêtes que les oies : ils font mine de résister mais ils marchent en bandes.

Les chiens sont aussi bête que les oies ils chassent en meutes

 

Il y a des gens qui se figurent que l’intérêt général n’est que la somme de leurs intérêts particuliers.

Nos maîtres confondent souvent l’intérêt des chats et leur propre intérêt.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 09:33

Tu as vu, Mouss' j'ai fait un poème sur l'huître

 

La naissance de l'huître

 

L'huître naquit un jour d'un caillou dans la mer. Il y était tombé quand les enfants des dieux faisaient des ricochets. La mer, de sa lame, l'a tranché d'un coup sec. En se retirant, elle y a déposé une pointe  d'écume. Une partie a servi à tapisser l'intérieur de cette teinte rosée qu'ont les soleil qui entrent dans la mer ou qui en sortent. L'autre, sans plus attendre, s'est muée en chair de la plus belle eau.

L'huître a vécu de cette lumière cavernicole qui ne brillait que pour elle. Une nuit de ^leine lune, dans un bâillemenr, elle a créé la perle. Pour éclaire le cou des femmes et faire tourner la tête de honnêtes gens.

Mije.

 

Et tu aimes les huîtres, toi?

Bien sûr mais pour les ouvrir!

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 10:27

4A.jpg- Dis-moi, Mouss', on parle beaucoup du Cap Ferret ces jours-ci

- Ben oui, ils arrivent tous

- Et tous les livres aussi : le Roi du Cap Ferret, Traque au Cap Ferret. Cap Ferret par-ci, Cap Ferret par là. Même qu'il y a un persan qui a voulu aller voir

- Un Persan?

- Oui, j'ai intecepté une de ses lettres . écoute.

De l’autre côté de leur Bosphore est une langue de sable recourbée sur une sorte de bassin qui n’a que l’apparence de notre corne d’or puisqu’elle est en plein désert. C’est une fin du monde qui n’est fréquentée que l’été par des populations nomades qui viennent sans leurs chameaux. Ils appellent çà leurs vacances. Ces nomades sont d’une race inconnue. Ils sont bavards quand on nous dit taciturnes, boivent comme des trous quand nous sommes sobres et vont sur l’Océan avec de simples planches qui les ramènent toujours à la côte qu’ils ne quittent jamais tout à fait. Leurs femmes vont pieds nus et vêtues de simples cache-sexe. Quand elles arrivent,  elles ont une peau plus blanche que le lait de nos chamelles. Cette migration saisonnière sans troupeau est des plus curieuses.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:05

 

 

3-copie-3.jpg-         Dis-moi, Mouss’, une cellule de 600m2 çà aide à la réinsertion d’un délinquant ? 

-         Je ne sais pas, Mije, il n’y a pas assez d’exemples en France pour que je puisse en tirer des statistiques

-         D’autant plus qu’on y préfère les sondages

-         Dans ce cas j’ai bien peur que les conclusions soient différentes.

Tu crois vraiment qu’on sait faire la différence entre des statistiques et des sondages ?

 

 

 

 

Photographie Régine Rosenthal

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:11

 

 

 Coq.JPGRoberto n’avait pas treize ans que ses parents le louaient déjà pour les vendanges. C’est pourquoi il suivait des bandes[1] de coupeurs e de porteurs de bastes qui sillonnaient alors les pays de vignobles. C’était un garçon secret, dur à la tâche, de ceux qu’on disait réservé – ce qui, pour les adultes qu’il fréquentait- n’était guère élogieux. Certains le disaient simplet.

Ce qu’il aimait, le soir, quand les garçons s’en vont, les mains pleines d’alicante[2], « courser » les filles qui s’enfuient en criant, pour en écraser les grappes sur leurs visages et, les plus hardis sous leurs jupes, et, que la journée faite, le gros des troupes accompagnait cahin-caha la charrette aux bastes jusqu’au chai près de la grange où ils dînaient c’était s’attarder dans la nuit d’automne qui tombe trop vite pour rêver aux chuintements du vent, aux courses des nuages, à la douceur des soirs. Ce qu’il aimait surtout, c’était se rendre au cuvier en un coin secret du dortoir qu’il s’était aménagé au-dessus des cuves et d’où il pouvait suivre les derniers mouvements du soir. C’est alors qu’il s’endormait dans les vapeurs de la cuve et l’odeur acide de la grappe[3] et des grains que venaient flairer les cochons.

La vendange tirait à sa fin et cela se sentait à la fatigue de la troupe. Il était là comme tous les soirs lorsqu’il vit une fillette de son âge émerger des bouillonnements de la cuve, toute vaporeuse en robe d’organdi, des pampres sur la tête, toute pâle au milieu des futailles, un gros nœud rose dans ses longs cheveux blonds. Avait-elle écarté le noir essaim des petites mouches voletant au dessus de la cuve ou sortait-elle, plus prosaïquement, de la lourde porte de chêne à l’arrière, qu’il n’avait jamais vu s’ouvrir ? Il ne l’avait ni senti venir, ni vu arriver en ces lieux où les entêtantes senteurs de vinasse paraissaient s’accrocher en volutes aux lourdes tentures des innombrables toiles d’araignées.

Elle était là, et cela seul comptait. Elle avançait comme une reine du domaine du vins venue revevoir l’hommage d’invisibles sujets que l’on entendait chuchoter dans l’ombre. C’était comme le assemblement secret d’un monde invisible de courtisans qui s’organisaient  bientôt en un cortège avant de prendre le chemin de la grande allée bordée de tilleuls  où étaient rangées les charrettes, brancards levés comme un invocation du dieu de la fête. Il descendit de son perchoir pour répondre à l’invitation. Par trop près – par timidité-, pas trop ;loin –pour ne rien en perdre. La force qui l’attirait était trop vive et les vapeurs de la cuve l’avaient tout engourdi[4].

C’est alors qu’il vit dans le lointain sortir de l’ombre le château de ses rêves que la douce lumière des lampions rendait irréel dans la brume qui fumait sur la terre chaude et l’enveloppait. La fillette menait le jeu avec l’autorité de ces enfants gâtés à qui tout obéit : les ombres de la nuit, la brume et les étoiles. Il la suivit comme on suit un rêve, sans se poser de questions. Vingt fois elle lui échappait dans une ombre épaisse, vingt fois il la retrouvait à un déchirement de la brume. Il la perdit tout à fait à un détour du chemin et se mit à courir.

C’est une grand dame blanche qui l’arrêtait alors par le bras, une dame douce et belle comme on n’en voit que rarement dans les vignes. Elle lui montrait la fête qui s’organisait là-bas où l’on entendait les violons. Et, comme il avait envie de pleurer, elle le prit doucement dans ses bras pour l’embrasser. Il se sentit fondre en elle dans la douceur des dentelles et la douce senteur de tilleul des cheveux qui inondaient son visage. Il en oubliait la fatigue, les ampoules du sécateur et la dure marque rouge de la paume où frottent les anses des baillots[5], même les plus luisantes d’usure.

Combien de temps est-il resté là ? Il ne saurait le dire mais la fête lointaine comptait moins pour lui que la douceur de cette présence qui l’intimidait moins que la fillette. D’être ici le rassurait et lui, qui aurait rougi d’être seulement vu par la fillette, se sentait tès à l’aise dans les bras d’une grande personne.

Ce n’est que plus tard, bien plus tard, la fête finie et les lampions éteints, qu’il s’aperçut qu’il était en réalité dans les bras d’une fillette en robe d’organdi avec un grand nœud rose dans des cheveux blonds. Sans se demander comment elle était là il la prit par la main pour lui montrer sa cachette tout en haut du cuvier. Tout le monde dormait dans le grand dortoir. Ils s’allongèrent joue contre joue dans la grande confiance des amours enfantines.

Quand Roberto s‘est levé au matin, toute la troupe était debout mais de fillette, il n’y en avait point. Il crut un moment avoir rêvé. Un ruban rose à ses côtés, un ruban qui sentait les raisons écrasés et les feuilles mouillées de l’automne, était désormais le seul témoin de son aventure.

Le ruban ne perdit jamais son odeur de vendange. Il ne connut jamais le prénom de la fillette, son premier, et grand amour. Il l’a cherché longtemps un amour semblable dans ceux des filles qu’il rencontrait. Et puis, un jour, il crut le retrouver dans cette même senteur d’automne aux douceurs du soir.

La fillette avait grandi. Est-ce bien elle qu’il aima ce soir là ? Est-ce la même dame de la merci qui le consolait dans la fête ?  Roberto n’en demandait pas davantage mais – par quelle crainte retenue ? – il n’a jamais parlé à sa femme du ruban rose qu’il conservait en un lieu secret tout embaumé  des senteurs d’un soir de vendange.



[1] Troupoes de saisonniers pour le temps des vendanges

[2] un raisin rouge, qui tâche

[3] résidu après qu’on ait égréné les grains de raisin

[4] les vapeurs de la cuve ont le même effet que les vapeurs que humaient les pythies à Delphes dans l’antiquité.

[5] Les paniers à vendanges ont des anses brutes en osier

 

Céramique de Nicole Chatignol

Nicole Chatignol exposera à Arthous samedi et dimanche prochain à la grande expo des potiers

Prendre au parking à Peyrehorade le car qui vous y amène gracieusement.

 

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 06:38

- 1-copie-8.jpgTus as vu Mije : cet accident a fait quatre décédés, dont un grave

- C'est comme Stavisky qui s'est suicidé de deux balles dont la première était mortelle

- L'assassin prit son courage à deux mains, son pistolet de l'autre et s'écria : "enfer et damnation"

- Pour se réchauffer : il avait les mains aussi froides que celles d'un serpent...

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 07:01

_MG_7938.jpg-         Qui es-tu Mije ?

-         Je suis fauve et je suis peluche

-         Fauve, toi ?

-         M’as-tu vu guetter ma proie, mon jouet ou ton passage, tapis au ras du sol ? M’as-tu vu seulement bailler ? ou grimpé sur un arbre les moustaches frémissantes? Ne suis-je pas panthère quand je veux ?

-         Je confesse qu’on pourrait s’y tromper s’il n’y avait l’échelle.

-         Quelle échelle ?

-         Les dimensions. Ne serais-tu pas un fauve d’opérette ? un bonzaï de fauve ? Un tigre de salon comme te dit Flaubert ?  Tu es si ptit. Je te vois plutôt peluche

-         Alors je suis peluche léchante et ronronnante, toute en rondeurs dans son panier ou sur tes genoux.comme on en trouve dans les magasins à quatr’sous

-         Mais peluche griffue. Où places-tu tes griffes ?

-         Avec les épines de roses pour te rappeler que rien de beau n’existe sans qu’il y faille quelqu’attention.

-         La belle fleur a des épines, le bel animal aussi.

 

 

Photogrfaphie Régine Rosenthal

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 09:32

-         Alors, Mouss’ tu me le laisses, l’ordinateur ?Mije 1

-         Quand tu sauras t’en servir

-         Mais je sais déjà

-         Que sais-tu faire ?

-         Bloquer le carré numérique, ce qui fait que mon maître a tout faux quand il compose sorn mot de passe

-         C’est tout ?

-         Non, je sais aussi mettre un cadenas aux lettres majescule.

-         Sans avertir personne ?

-         Je ne m’exerce que lorsqu’il n’y a personne.

-         Et quoi encore ?

-         Des tas de choses comme faire apparaître le blog des réparation mais çà, je n’ai pas réussi à le faire chaque fois. Il va falloir que je m’entraîne.

-         Et composer un texte, tu sais?

-         Çà dépend lequel et s’il y a des mots difficiles

-         Et que veux-tu leur dire ?

-         Des histoires de chats

-         Tu n’as pas trois mois et tu crois déjà tout connaître ?

Je suis un gentil chaton

De bonne figure

J’aime faire des ronrons

Vivre à l’aventure

Dans les tiroirs des armoires

Les éviers ou les baignoires

Et les caisses  de carton

Sont délices pour chatons

Le bonne aventure au gué

La bonne aventure

 

Photographie de Régine Rosenthal

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