- As-tu vu mon arbre à griffes?
- Va dehors. Que veux-tu en faire
- L'emporter en vacances.
- En vacances? Où vas-tu?
- En Corse.
- Et les visiteurs de ton blog que vont-ils devenir?
- Tu es bien parti en Bretagne, toi.
- Ce n'est pas pareil.
- Comment çà, pas pareil, la Corse et la Bretagne?
- Ce n'est pas ce que je veux dire : quand tu es parti, tu as bouclé l'ordinateur. En partant, je te laisse le clavier.
- Je ne vais quand même pas prendre ta place.
- Et pourquoi?
- Je n'ai pas des idées de chat, moi.
- Il t'en viendra sûrement.
- Comment es-tu si sûr?
- Je t'ai vu, hier, avec le chat blanc à queue noir. Il miaulait comme un désespéré.
- Et alors?
- Alors tu l'as caressé en disant : çà ne va pas?
- Oui, c'est vrai
- Tu as vu comme il est parti en frétillant, rassuré sur son compte.
- Ce n'est quand même pas suffisant pour parler chat.
- Tu le tutoyais. C'était un chat-toi-Yan.
- Allez, ne fais pas d'esprit. Prépares-toi à aller en Corse mais équipe toi bien c'est un beau pays mais on le dit peu commode.
- Ce sont des histoires de chien, çà. Ne t'inquiètes pas, je n'irai pas courir le sanglier.