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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 06:31

la pinasseLe jour même du mariage

Comme il fallait aussi manger

Prenant à deux mains son courage

Au « peugue[1] » il partit pêcher

 

Il revenait la barque pleine

Quand à Matote[2] il fut tiré

Fut enchanté par les sirènes

Et puis la barque a chaviré.



[1] À  l’Océan

[2] Banc des passes, aujourd’hui Arguin

 

 

Céramique de Nicole Chatignol

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:18

Chat_noir_AF-23-12_.jpg-         Bouf ! Il fait moins chaud aujourd’hui. Je vais pouvoir faire mon jogging.

-         Méfie-toi les pistes de jogging des chattes se terminent souvent en cul de basse fosse.

-         Parce que je suis une chatte ?

-         Je dirais çà

-         Mais j’ai le droit de jogger.

-         Tant qu’on n’aura pas institué de principe de précaution pour le jogging tu as droit.

-         Que va-t-on m’interdire encore au nom du principe de précaution ?

-         Tout ce qu’on t’interdisait autrefois – sans trop ,le dire, bien sûr. Parce que nous solmmes modernes.

-         Et mon jogging alors ?

En peloton avec ta gouvernante.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 17:33

1-copie-7.jpg- tu viens avec moi?

- Où çà?

- Sur internet. On trouve de tout sur internet

- à la Samaritaine aussi.

- Mais pas les sujets du bac.

- Onfait les soldes?

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 07:34

1-copie-11.jpg- Tu as vu, Mouss', les monuments ont été éteints un minute pour refroidir l'athmosphère

- C'était un exercice d'alerte?

- Non, un essai de ce que ce sera quand çà restera éteint toute la nuit.

- Pourquoi çà

- Pour refroidir vraiment l'atmosphère. Et puis on change d'heure

- oh tu sais, moi je dors quand j'en ai envie, je mange quand j'ai faim et je m'éveillequand je peux

- Et tu crois que c'est comme çà que tu vas refroidir l'atmosphère? Il est huit heures de sept. Tes enfants, tu y pense à tes enfants?

- Laisse les dormir, et moi avec : je ne comprends rien à vos fantaisies qui sont de la poudre aux yeux. Si c'est comme l'extinction des feux dans la ville...

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 07:17

2nog-copie-3.jpg-         Tu as vu, me dit Mouss’ 400 scientifiques ont signé une pétition pour faire taire Allègre

-         Faire taire Allègre, et comment ?

-         Ils demandent au gouvernement de s’en occuper.

-         Comme en Russie soviétique alors ?

-         Pourquoi dis-tu çà

-         Parce que ce n’est pas le rôle des politiques, en démocratie, de faire taire quelqu’un qui exprime une idée.

-         Même si elle est fausse ?

-         Comme s’il n’y avait pas beaucoup d’idées fausses en circulation..

-         Mais s’ils sont 400 c’est qu’ils ont raison.

-         Pas forcément. Le nombre n’ rien à voir avecla vérité, surtout scientifique : penses à Copernic.

-         Alors, je peux faire n’importe quoi ?

-         Non. Réchauffement de la planète ou pas, la terre est vivante et tu dois la respecter.

-         Alors ils ont raison ?

-         Oui mais pas forcément avec les raisons invoquées.

-         Mais si c’est scientifique ?

-         Scientifiquement prouvé ? Sciences ou pas tu dois faire attention à ce que tu fais.

-         Pourquoi ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

-         Mais ils sont notre conscience.

-         Yaka, comme ils disent.

-         C’est quoi, yaka

-         Il n’y a qu’à : le grigri pour les autres.

-         Pour les autres seulement ?

-         Tu sais, j’aurais préféré que ces 400 là aient signé une pétition disant : « Conscients que notre genre de vie fait peser de graves menaces sur notre planète, nous, scientifiques et autres, prenons l’engagement de ne rien faire qui nuise au développement de la vie sur terre et abandonnons, pour l’exemple, tout ce qui provoque le développement de carbone dans l’atmosphère : avions particuliers ou pas, voitures particulières, climatisation, gaspillage…, afin que notre exemple serve à ceux qui n’ont ni voiture, ni clim, ni possibilité de gaspiller »

-         Tu veux en faire des martyrs ?3mur.jpg

-         Non, seulement des modèles. Surtout ceux qui prêchent les autres. Et l’argent n’a rien à voir là-dedans, ni la dictature des politiques, des associations ou des pétitions. Ne dit-on pas partout qu’il s’agit de persuader ?

-         Comment ?

-         En discutant, bien sûr, en avançant des preuves bien confortées, en…

-         Tu me demandes trop là. Je suis pressé, moi.

Alors évite de gaspiller, en attendant.

 

Photographies Jean Nogrady

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 06:27

faire face à la crise      -         Alors, oui ou non, tu me la laisses, ta machine ?

      -         J’en ai encore besoin tout aujourd’hui.

      -         Serait-il indiscret de te demander ce que tu fais ?

      -         Je fais un blog bibliographique ?

      -         De la biblio sur quoi ?

      -         Sur tout ce qui paraît sur le Bassin d’Arcachon bassindarcachon-biblio.ekla.com.

      -         Tu crois que çà intéresse quelqu’un, çà ?

      -         Tous ceux qui habitent sur le dit Bassin

      -         Comme disait un journal des années 1890 ; c’est pour les conseillers municipaux qui savent lire, çà. Et encore…

-         J’en fais un autre sur le travail des académiciens du Bassin.

-         Parce que çà travaille un académicien ? Je croyais que c’était une sinécure de fin de vie 
- Pas du tout, çà ronronne, mais çà travaille.

-         Y a-t--il des jeunots là-dedans ?

-         Ils y seront quand ils auront fait leurs preuves.

-         Quand ils auront vieilli, quand ils seront blets ? Et que dis-tu là-dessus ?

-         Je parle du renouveau de la vigne sur vieux cépages, des anciennes compagnies agicoles.. J’épluches le passé.

-         Comme ta mère épluchait les oignons :

-         Elle était née par un jour de pluie

-         Tandis que sa mère épluchait des oignons

-         Et c’est pour cela que depuis…

-         Elle est abonnée à la nostalgie… Et c’est où , çà

-         Sur academiedubassindarcachon.blogspot.com

-         Et tu crois que çà suffit pour me priver de mon blog qui est, je te le rappelle charlesdaney.over-blog.fr.

004-copie-2.jpg-         Oui, parce que j’ai deux livres à corriger vite parce qu’ils doivent sortit en avril.

-         C’est vrai, bien vrai, cette vérité là ?

-         Comme tu dis, vrai de chez vérité
-         Çà parle de quoi ?

-         L’un du roamn de deux enfants dans le huis clos d’une ville placée en zone interdite par les Allemands et l’autre de la vie sur le Bassin avant que changent les comportememnts et les types d’économie (huîtres, résines, cueillette…)

-         Épluchures d’oignons, tout çà, épluchures d’oignon. Et plus les temps sont durs, plus il y a d'épluchures. Çà ne mérite absolument pas que tu m’écartes du clavier.

-         On verra ce soir, si tu me laisses travailler ce matin

-         Va donc, puisque je ne peux rien faire d’autre. Mais tu me le paieras.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 10:49

Z.jpg-         Tu as vu, Mouss’, c’est le printemps des galipettes, des sauts de chats et des sauts périlleux.

-         Méfie-toi : les chenilles processionnaires ont envahi la ville.

-         Au secours, au secours !

-         Comment, hier tu voulais aller sur la lune et aujourd’hui quelques chenilles te feraient peur ?

-         C’est toi qui me dit de me méfier. Qu’est-ce que c’est que ces chenilles ?

-         Des vers à pattes aux longs poils soyeux comme les tiens.

-         Pourquoi en aurais-je peur alors ?

-         Parce que ces poils, même détachés de la chenille provoquent brûlures, urticaire et allergies.

-         C’est pour çà que j’étais « patraque » l’autre jour ?

-         Peut-être.

-         On ne peut pas les tuer, les ébouillanter, les brûler ?

-         La vie de tous est sacrée.

-         Tu m’embêtes avec tes leçons de morale. Je suis pour tout ce qui me plaît, contre tout ce qui me gêne.

-         Tu es un peu comme les humains alors.

-         Comment, comme les humains ?

-         Ils ont fait des associations pour la défense de tout ce qu existe à l’exception des chenilles processionnaires et des humains en tant qu’espèces.

-         Ils ne reconnaissent pas les espèces ?

-         Ils n’aiment que les espèces sonnantes.

-         Tais-toi, c’est sérieux.

-         Je comprends : les chenilles processionnaires vont devenir des papillons mais en attendant…

-         Elles sont comme les ados : poil à gratter, agressivité et opposition permanente.

-         À quoi les reconnaît-on ?

-         À leur couleur jaunasse, à leur aspect velu et à leurs groupements.

-         Comme les ados ?

-         Les ados vont en bandes, pas en lignes. Les chenilles, elles, cheminent en lignes, à la queue leu leu , chacune d’elle collant à la précédente.

-         Et si on en écrase une ?

-         Elles reforment la colonne avant de continuer leur chemin.

-         Comme les ados : on en enlève un, il en vient vingt autres. Où vont les chenilles ?

-         Elles prennent le premier trou venu pour s’enfoncer dans la terre.

-         Elles chemineraient jusqu’en enfer ?

-         Peut-être mais l’enfer est leur renouveau. C’est là que se forge la chrysalide.

-         Le feu purificateur, je connais.

-         Comment tu connais ?

-         J’ai été cathare dans une autre vie. Et tu voudrais que j’aime un papillon d’enfer ?

-         Je ne t’ai pas dit de l’aimer, je t’ai dit de t’en méfier.

-         Comme de tout ce qui est étranger ?3-copie-7.jpg

-         Voici encore un jugement d’humain.

-         Tu vois que j’avais raison de vouloir aller sur la lune

-         Pourquoi ?

-         Il ne doit pas y avoir de chenille processionnaire là haut.

-         Crois-tu qu’il y aurait des chats ?

-         Il doit bien y en avoir. À force de rêver à la lune ils ont bien y en avoir quelques uns dedans.

-          Ne crois-tu pas qu’il y a assez d’hommes dans la lune ?

-         C’est des politiques que tu veux parler ?

-         Doucement !. Je crois qu’on n’y aime ni les clandestins, ni les passeurs de clandestins.

-         Encore une idée lunaire.                                          Photographies de Régine Rosenthal et Anthine@

 

 
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 07:07

faire-face-a-la-crise.JPG-         Dis moi, Mouss’, toi qui sais tout, où en est-on de la crise ?

-         On y pense toujours, on en parle souvent.

-         Et qu’en dit-on ?

-         Sud-Ouest, à la Une affirme que les fêtes ont bien profité au commerce

-         Pauvre commerce!

-         Page 9, que la consommation s’et bien tenue

-         La pauvre !

-         Que les chefs étoilés ont fait salle pleine.

-         Les pauvres !.

-         Que le foie gras était au rendez-vous.

-         Pauvres affamés !

-         Que les hôtels sont pleins à la neige

-         Pauvres gens qui dorment dans le froid. !

-         Comme tu vois, la crise suit son petit bonhomme de chemin.

-         Partout ?

-         Non, les voyages n’ont rebondi qu’après un frémissement.

-         Heureusement qu’il reste la crise pour sortir de la fièvre !

-         Oui, les grands, les hauts de gamme enlèvent le marché.

-         Tu crois ?

-         « Mairiax voyage » s’oriente vers l’île Maurice

-         Pauvres gens qui ne peuvent pas aller où ils veulent !

-         Le caviar est en chute libre.

-         Comment allons-nous faire ?

-         Il se tient bien dans les restaurants

-         Tu m’as fait peur !

-         Leur vente a fortement chuté dans les compagnies aériennes.

-         Que fait donc le comité d’entreprise d’Air France ?

Photographie de Françoise Ronsin

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 06:18

-              Tu as vu, on va nous donner une troisième poubelle.

      -        J’aime bien les poubelles, dit mon  chat, pas toi ?

      -         Je n’aime pas les poubelles supplémentaires et je n’aime pas les écolos.

      -         Pourquoi ?

      -         Ils ont comme les curés du grand siècle, de quelque nouveau saint ils chargent toujours leurs prônes

      -         De nouveaux saints ?

-         Oui, de nouvelles obligations .Après les poubelles de jardin, les poubelles à tri sélectif, les poubelles à papier, les poubelles à verre…

-         Pour çà, il y a les conteneurs

-         Oui mais on ne sait jamais où ils sont, les voisins n’en veulent pas et les vieux ne peuvent pas porter à pied , même vides, des bouteilles qu’on leur livre pleines.

-         Ils n’ont qu’à ne pas boire,  les vieux.

-         Le Ministre de la Santé dit qu’il faut les faire boire. Ce n’est pas lui qui porte les bouteilles à la décharge !

-         Et puis, me dit mon chat, tu n’aimes vraiment pas les écolos.

-         Non, je n’ai pas de voiture, je roule à vélo, je marche à pied, je ne gaspille pas, je ne parcours pas la planète en avion à kérosène. C’est parce que je n’ai pas besoin d’excuses que je ne suis pas écolo.

-         C’est très mal

-         J’ai pas le droit, non ?

-         Non, tu n’es pas civique.

-         Et si j’avais une piscine ?

-         Tu le serais parce qu’une piscine, çà sert aux pompiers quand il y a le feu.

-         Il y a souvent le feu ?

-         Non mais c’est un principe de précaution. Tu n’as jamais laissé traîner un papier par terre ?

-         Çà m’arrive mais je ne laisse pas de crotte de chien dans le caniveau.

-         Tu n’as pas de lampe basse tension ?

-         Non, je ne jette pas les vieilles avant qu’elles soient inutilisables.

-         Tu n’a jamais laissé ta télé sous tension ?

-         Je ne laisse pas la maison éclairée à giorno

-         Oui, mais tu laisse la télé sous tension.

-         Je ne fais pas trois lessives par jour, je fais sécher le linge en plein air

-         Oui mais il y a le bouton rouge de la télé.

-         Je sais, ce n’est pas écolo mais je n’ai pas fait brûler les plastiques pendant plusieurs jours comme l’a fait un chantier de démolition près de chez moi.

-         C’était accidentel tandis que le bouton rouge de la télé..

-         C’est tout le temps, je sais et j’ai tort

 

C’est ainsi que mon chat m’a convaincu de l’utilité des écolos en affirmant qu’en laissant allumé le bouton rouge de la télé je participais au réchauffement de la planète.

-         Si peu lui dis-je

-         Tant soit peu, c’est déjà beaucoup. Tu y as pensé à tes enfants ?

-         Oui, ils roulent en voitures, ont une piscine, lavent leur linge en permanence, n’éteignent jamais les lumières…

-         Tu es incorrigible. Tu devrais lire la charte écologique que Hulot a mise au point

-         Monsieur Hulot, celui du jet dans le jardin ?

Non le seul, le vrai, l’incontournable Hulot.

Photographies Jean Nogrady
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 06:32

 

 

      -         Pourquoi veux-tu aller à l’île aux Oiseaux ?

      -         Parce que l’île aux Oiseaux c’est moins loin que la Corse et que c’est pareil

      -         Comment pareil ?

      -         Le Maire de La Teste l’a dit au Conseil Municipal en rentrant de l’île: « L’île aux Oiseaux, c’est la Corse ! ».

      -         Il n’était jamais allé auparavant à l’île aux Oiseaux ?

      -         Il paraît que non
 -         Et en Corse ?

-         Non plus.

-         Alors pourquoi il les compare ?

-         Parce qu’il dit que, dans l’île, les gens se haïssent. 

-         Les Corses ?

-         Non, les habitants de l’île aux Oiseaux.

-         Tu y es allé, toi, à l’île aux Oiseaux ?

-         Oui j’ai même été accueilli par des coups de fusils tirés en l’air.

-         Un coup de semonce ?

-         On n’aime pas les « estrangeys » dans l’île et si on pouvait les empêcher de débarquer…

-         Et en Corse ?

-         Je n’ai jamais vu tirer sur un « estrangey ». Les Corses ont la gentillesse naturelle.

-         Alors, je ne vois pas la ressemblance

-         Si, les paillotes

-         Il y a des paillotes ?

-         À l’île aux Oiseaux, plein, toutes celles qui ne sont pas entre les mains d’ostréiculteurs en exercice.

-         Qu’est-ce que les gendarmes attendent pour y mettre le feu ?

-         Ils n’ont pas le droit

-         Ils ne se sont pas gênés en Corse.

-         Oui mais c’était en Corse.

-         Ils laissent faire ici ?

-         Ils attendent le réchauffement de la planète et la montée des Océans pour faire disparaître toutes les inégalités.

-         Il y a des inégalités sur le Bassin ?

-         Plus qu’en Corse.

-         Y a-t-il des bandits ?

-         Pas plus qu’en Corse.

-         Je pourrais y aller, dit, à l’île aux Oiseaux ?

-         Les Corses et les amis de la Corse ont demandé à un tour-opérator de leur préparer un voyage dans l'île.

-         C’est pour quand ?

-         Les tours-opérators  ne veulent pas organiser ce voyage..

-         Pourquoi ?

-         Ils disent que c’est trop dangereux.

-         La Corse ?

-         Non, l’île aux Oiseaux.

 Photographies de Jean Nogrady et... de l'île aux Oiseaux.

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