- Calomniez, il en restera toujours quelque chose
- que dis-tu là Mouss’
- une sentence
- Mais on peut se défendre contre les calomnies
- Pas si ton calomniateur va se plaindre à la police qu’il a peur de tes réactions et lui demande aide et protection.
- Qu’est-ce que çà change ?
- Que tu ne peux rien dire des dépositions faites contre toi
- Et la vérité dans tout çà ?
- Mais tout le monde s’en fout ma pauvre Mije. Tu es bien jeune.
- Mais la police c’est fait pour protéger les citoyens, aider les vieux
- Qu’est-ce que tu crois : protéger les citoyens ? Tu as vu l’affaire d’Outreau, l’affaire Laetitia…
- Aider les Vieux c’est moins difficile
- Mais ils n’aiment pas se déplacer les policiers. Les vieux ils ont le temps et çà leur fait du bien de marcher, qu’ils disent.
- Même à plus de quatre vingts ans
- Il n’est pas d’âge pour inquiéter les vieux.. Et puis, c’est amusant de les faire marcher.
- C’est marqué sur la main courante la question des quatre kilomètres de marche à pied?
- Non, c’est pour çà que je peux en parler.
- Mais c’est bien plus grave que la dénonciation calomnieuse qui, je crois savoir, ne pèse pas tripette.
- C’est plus absurde encore que des bagarres de cour d’école. Mais c’est sur la main courante.
- Alors, que faut-il que je fasse ?
- Relire Courteline.